Corée du Sud : l’ex-présidente arrêtée pour corruption et abus de pouvoir

Après une audience marathon la veille, Park Geun-Hye a été arrêtée et placée en détention vendredi matin dans le cadre du scandale de corruption qui avait précipité sa destitution le 10 mars.

20 jours après sa destitution validée par la Cour constitutionnelle, la chute se poursuit pour Park Geun-Hye. Jeudi, le tribunal central de Séoul (Corée du sud) a émis un mandat d’arrêt contre l’ex-présidente pour corruption et abus de pouvoir, ainsi que pour avoir livré des secrets gouvernementaux.

Au lendemain d’une audition marathon, l’ancienne chef d’Etat, qui se trouvait dans les bureaux du procureur dans l’attente de la décision du tribunal, a été immédiatement conduite dans un centre de détention près de la capitale. Le tribunal a estimé qu’«il est justifié et nécessaire d’arrêter (Mme Park), étant donné que des accusations clés sont étayées et qu’existe le risque de destruction de preuves».

Voilà une étape de plus dans la disgrâce qui touche celle pourtant élue avec un score record lors de la présidentielle de 2012. Ce scrutin avait fait d’elle la première femme à accéder à la fonction suprême en Corée du Sud. Cette descente aux enfers a débuté en milieu d’année dernière avec les révélations sur les agissements de son amie de 40 ans et sulfureuse confidente de l’ombre, Choi Soon-Sil, qui n’occupait aucune fonction officielle. Celle-ci est soupçonnée d’avoir joué de cette proximité pour soutirer des millions de dollars à des conglomérats sud-coréens.

Avec le Parisien

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