Le favori des élections présidentielles en Corée du Sud, Lee Jae-myung, a exprimé son intention de rétablir la « confiance mutuelle » avec la Corée du Nord s’il était élu. Ce candidat du Parti Démocratique a déclaré vouloir raviver l’accord militaire intercoréen de 2018 et mettre en pause les diffusions de propagande sur la frontière nord-coréenne.
Le 3 juin prochain, un scrutin présidentiel anticipé se tiendra en Corée du Sud, suite à la destitution de l’ancien président Yoon Suk Yeol. Ce dernier avait préconisé une approche ferme envers Pyongyang, ce qui avait entraîné des tensions accrues.
Lee Jae-myung a annoncé sur Facebook : « Nous établirons un comité militaire intercoréen conjoint et rétablirons les canaux de communication pour gérer de manière stable les risques intercoréens, y compris les tensions militaires. »
Lors d’une visite dans les provinces frontalières de Gyeonggi et Gangwon, Lee a mis en lumière son projet électoral, qui inclut la transformation de la région frontalière en une zone économique spéciale dédiée à la paix. Il a insisté sur l’importance de la paix pour assurer la sécurité et booster l’économie sud-coréenne.
En dépit d’un défi judiciaire majeur concernant des accusations de fraude électorale, Lee Jae-myung reste en tête dans les sondages. Le Parti Démocratique a proposé des amendements législatifs visant à suspendre tout procès criminel contre un président élu.
Par ailleurs, après la démission de Han Duck-soo, Lee Ju-ho assure la présidence par intérim et a souligné la nécessité d’une gestion électorale transparente. Il est crucial, selon lui, de garantir l’équité du processus électoral.
Ces informations ont été obtenues à partir d’un article de Riyaz Khaliq, publié sur le site de l’agence d’Anadolu, et traduites par Sanaa Amir.
