Contrôles routiers : Les recommandations de Oumar Youm à l’approche de la Tabaski

Le ministre des Transports terrestres et du Désenclavement Oumar Youm invite les forces de l’ordre à « allier souplesse et fermeté » dans les contrôles routiers, pour faciliter le voyage des nombreux Sénégalais qui vont passer la Tabaski en famille.

« Le contrôle est bon, mais l’excès de contrôle provoque l’énervement »

« Ce que je peux faire, c’est appeler au nom du gouvernement les agents qui ont en charge le contrôle routier à plus de compréhension mais aussi à plus de rigueur. Il faut allier la fermeté à la souplesse », a dit Oumar Youm auprès de l’Aps, jeudi, en marge d’une cérémonie de remise de kits alimentaires à des chauffeurs de Thiès.

« Le contrôle est bon, mais l’excès de contrôle provoque l’énervement » chez les chauffeurs qui doivent accomplir leur tâche « en toute sérénité », a-t-il dit, en réponse à des complaintes sur les « tracasseries » sur les routes.

Souvent les Sénégalais se déplacent avec leurs moutons durant cette période, bien que la réglementation interdise de mettre ensemble les humains et le bétail dans le même transport, a-t-il fait remarquer.

Certains fonctionnaires sans véhicule, sont obligés de voyager avec leur mouton dans les transports en commun, a-t-il poursuivi, avant d’appeler les agents de contrôle à « être compréhensifs » durant cette courte période qui finit en fin juillet.

Il a également pris la défense des chauffeurs

Cela, en attendant qu’une sensibilisation soit menée sur la question, l’année prochaine, a indiqué le ministre des Transports terrestres et du Désenclavement.

« C’est une demande que je peux formuler au nom du ministre de l’Intérieur et du ministre des Forces armées », a-t-il dit.

Il a également pris la défense des chauffeurs dont certains se sont plaints d’être verbalisés pour défaut de port de masque de certains de leurs clients.

« Je trouve que la responsabilité pénale étant individuelle, nulle part, le chauffeur n’a l’obligation de payer une faute qu’il n’a pas commise », a-t-il souligné, tout en appelant à ce que la loi soit « appliquée dans sa rigueur », mais aux personnes fautives.

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