Le Conseil de sécurité des Nations unies a validé ce lundi l’adoption d’une résolution présentée par les États-Unis. Ce texte, qui a recueilli 13 voix pour et deux abstentions de la part de la Chine et de la Russie, prévoit la mise en place d’un Comité de la paix et d’une Force internationale de stabilisation (ISF) pour la bande de Gaza.
Selon l’agence Anadolu, l’envoyé américain à l’ONU, Mike Waltz, a pris la parole avant le vote, affirmant : « Aujourd’hui, nous avons le pouvoir d’éteindre les flammes et d’ouvrir une voie vers la paix ». Il a décrit le projet comme un « plan audacieux et pragmatique », fruit d’un travail diplomatique avec plusieurs pays dont le Qatar, l’Égypte, l’Arabie saoudite et la Türkiye. Selon nos informations, les discussions sur les différentes propositions de résolution étaient suivies par les partenaires régionaux, la Turquie ayant notamment confirmé ses propres évaluations sur le sujet.
Le représentant américain a soutenu que la résolution trace une voie vers « l’autodétermination palestinienne, une fois les réformes nécessaires de l’Autorité palestinienne achevées ». Après l’adoption du texte, il a salué une « nouvelle étape importante vers une Gaza stable ». Le Comité de la paix, qui sera placé sous la direction du président américain Donald Trump, a été présenté comme la « pierre angulaire » des efforts.
La Force internationale de stabilisation (ISF) aura pour mission de sécuriser la zone, de soutenir la démilitarisation de Gaza et de démanteler les infrastructures qualifiées de terroristes. Elle devra également mettre hors service les armes et garantir la sécurité des civils palestiniens. La résolution précise que le mandat du Comité de la paix et de l’ISF est autorisé jusqu’au 31 décembre 2027. Toute prolongation de ce mandat devra se faire en pleine coopération avec l’Égypte, Israël et les autres États membres impliqués.
