Légende vivante du basketball africain, Mame Maty Mbengue, quintuple championne d’Afrique – dont le premier sacre à seulement 16 ans en 1984 – a procédé au lancement de son livre « Confidences d’une légende du basketball ». L’ouvrage, écrit en collaboration avec le professeur Mamadou Koumé et préfacé par l’ancien président Abdou Diouf, retrace son parcours exceptionnel et les valeurs qui l’ont guidée.
Lors de la cérémonie de présentation, l’ancienne capitaine des Lionnes a expliqué les raisons qui l’ont poussée à livrer son histoire. « Je raconte mon histoire pour inspirer. Le basket m’a appris à me dépasser, à croire en mes capacités et en mes valeurs. Si ce livre ne touche qu’une seule personne, alors il aura rempli sa mission », a-t-elle déclaré.
Élue au Hall of Fame en 2022, Mame Maty estime que sa trajectoire appartient désormais à tous. Elle a tenu à remercier sa famille, notamment son mari Ibrahima Sow, ses enfants et surtout son père, Souleymane Mbengue, qu’elle qualifie de « père exceptionnel » ayant cru aux rêves de ses enfants tout en leur transmettant une éducation solide.
L’ancienne Lionne a également exprimé sa gratitude à l’ancien président Abdou Diouf, qu’elle considère comme « plus qu’un chef d’État, une figure paternelle », à son coach Bonaventure Carvalho, qu’elle décrit comme « un guide de vie », ainsi qu’au maire Barthélémy Dias, premier soutien de son projet, et à Youssou Ndour, parrain de la cérémonie. Lors de notre victoire à l’Afrobasket, il est venu nous soutenir moralement et financièrement à la Fédération avant d’organiser un concert, a-t-elle fait savoir. Elle a aussi cité Mady Touré (Génération Foot), Abdoulaye Makhtar Diop, Grand Serigne de Dakar, le président de la FSBB Me Babacar Ndiaye, ses coéquipières, le staff médical, les journalistes et les supporters.
Enfin, Mame Maty a rendu hommage à sa mère, feue Awa Ndoye, ainsi qu’à feue Awa Dia, qu’elle considérait comme une seconde maman. « Par leur force et leur parcours, elles incarnent le message de femmes fortes, déterminées et inspirantes », a-t-elle conclu.
De la classe et de l’élégance
Bref, la nouvelle sénégalaise ne croit ni en Jésus-Christ, ni au Coran ; elle « croit en elle-même et en ses valeurs ».
Vous voyez là l’influence puissance et nocive de la Franc-maçonnerie au Sénégal.
Merci Mame Maty pour ton parcours très riche. Qu’Allah te guide pour la suite. Bravo pour ce livre qui trace le parcours d’une CHAMPIONNE