Conférence à l'ONU : Plusieurs pays appellent à la paix et à la solution à deux États pour la Palestine

À New York, lors d’une conférence internationale de haut niveau sous l’égide de la France et de l’Arabie saoudite, plusieurs pays ont exprimé leurs positions sur le conflit israélo-palestinien et la solution à deux États. Cette conférence, organisée dans le cadre des Nations Unies, a permis aux représentants de divers pays de partager leurs points de vue et propositions pour une résolution pacifique du conflit.

Le ministre japonais des Affaires étrangères, Ivaya Takeshi, a appelé Israël à cesser immédiatement ses mesures unilatérales contre Gaza, notamment l’expansion des colonies et les mesures d’annexion en Cisjordanie. Il a également exhorté le Hamas à libérer les otages et à déposer les armes, réaffirmant le soutien du Japon à la solution à deux États. La ministre slovène des Affaires étrangères, Tanja Fajon, a quant à elle qualifié la situation à Gaza de « catastrophe provoquée par l’homme » et a plaidé pour une solution à deux États, soulignant l’importance d’un gouvernement palestinien légitime et compétent. L’Allemagne, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Johann Wadephul, a réaffirmé son soutien à un État palestinien indépendant, démocratique et viable, coexistant pacifiquement avec Israël.

Les Pays-Bas et le Danemark ont également appelé à la fin de la guerre à Gaza et à un changement de cap de la part d’Israël. Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, David van Weel, a insisté sur la nécessité d’un gouvernement palestinien légitime et démocratique, tandis que son homologue danois, Lars Lokke Rasmussen, a conditionné la reconnaissance de l’État palestinien à la libération des otages israéliens, au désarmement du Hamas et à des progrès dans les réformes de l’Autorité palestinienne. L’Italie, par l’intermédiaire de son vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani, a condamné l’attaque israélienne contre la délégation de négociation du Hamas à Doha et a appelé à la cessation des bombardements et à la libération des prisonniers. Le Qatar, les Émirats arabes unis et l’Algérie ont également pris la parole, soulignant l’importance de la conférence et appelant à la fin de l’oppression du peuple palestinien.

Enfin, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a dénoncé la situation à Gaza, la qualifiant de « génocide », et a appelé à des mesures concrètes pour la création d’un État palestinien. Il a également plaidé pour un renforcement des pouvoirs de l’Assemblée générale des Nations unies et une fin de l’abus du droit de veto au Conseil de sécurité. Comme l’a souligné le Président sénégalais Diomaye Faye lors d’une précédente conférence, la communauté internationale doit agir pour une résolution juste et durable du conflit.

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