Condoléances de serigne saliou gueye: de l’humour noir… Par Ibra Fall

« ils s’ennuient comme des chiens dans des cimetières le 14 juillet. » Hubert-Felix Thiéfaine auteur compositeur français

La recherche du gain facile a poussé certains journalistes, et des hommes politiques à développer, exclusivement, leur capacité de nuisance et de destruction de l’image des hommes et des femmes détenteurs de pouvoir. Ousmane Tanor Dieng était pour eux un excellent fond de commerce. Et le commerce était florissant.

Que n’a t’il entendu le stoïcien ? Il a été pendant plusieurs décennies la cible de politiciens et de journalistes véreux et dépourvus d’idéal. Il a été accablé par ces derniers, de critiques d’une rare violence. Ils ont ramassé beaucoup d’argent, et accumulé des strapontins de députés, maires etc…., en le calomniant trois décennies durant. Tanor est parti, emportant avec lui leur principale source de subsistance. Quel homme ! Il ne disait rien.

Et ils s’ennuient, comme des chiens dans des cimetières le 14 juillet, car n’étant pas préparés à faire face à cette situation nouvelle et difficile. Il leur faut dire du mal de quelqu’un pour subsister.
Et le marchand d’ordures, serigne saliou gueye, se fait le porte étendard de l’adversaire comme de l’ennemi, franchit la ligne Maginot, et nous présente avec bonheur leurs condoléances: « Tanor n’est pas un homme d’état. Le mérite de l’homme politique, c’est d’avoir sombré le PS dans l’abîme et de s’être débarrassé sans état d’âme de tous ses contradicteurs qui ont refusé toute collusion avec Macky ».

C’est son droit, même si le Parti socialiste est loin de l’abîme, comme c’est le mien de penser que serigne saliou gueye n’est pas un journaliste. L’information qu’il a livré sur la date du décès d’Ousmane Tanor Dieng n’est pas exacte. De même qu’il a prêté aux socialistes des propos tenus par Abdoulaye Baldé président de l’Union des centristes du Sénégal UCS, sur la volonté d’Ousmane Tanor Dieng de contribuer à la libération de Khalifa Sall. Un professionnel aurait vérifié la justesse de ces propos avant de les livrer dans un éditorial.

La liste des griefs est trop longue, comme le texte, truffé de mensonges et qui révèle la pédanterie et l’insolence du personnage.

Sans émotion précise t’il! Pourtant, il dévoile ses émotions, dès l’entame de son propos: « Nous avouons, que nous avons longtemps hésité avant d’écrire ce texte. Nous savons qu’il étonnera, voire déplaira ceux qui sont endoloris par la disparition d’Ousmane Tanor Dieng. Quelques-uns douteront de notre bonne foi, les autres de notre bon sens. »

Dans son éditorial serigne saliou gueye s’en prend aux chefs d’état, aux chefs religieux et aux hommes politiques, en poursuivant: «Nous ne voulons pas tomber dans cette compétition d’hommages démesurés et d’encensement hypocrite que seule la circonstance de la mort dicte ; chacun essaie d’affirmer et d’afficher sa consternation par des larmes dont nous pouvons interpréter leur juste portée.

Nous savons combien ils (les Sénégalais) peuvent dissimuler ce qu’ils ont dans la tête et dans le cœur en pareille circonstance. C’est le summum de l’hypocrisie. »

Nous lui laissons l’entière responsabilité de cette insulte faite, au delà des hommes politiques, à toutes les familles religieuses, musulmanes et chrétiennes ainsi qualifiées d’hypocrites par un éditorialiste mal inspiré. Cet humour noir ne relève pas du courage, mais plutôt de l’inconscience. La famille Omarienne a organisé une cérémonie de lecture du coran et de prières, au mausolée du vénéré Seydou Nourou Tall. Thienaba Kadior a fait de même.

Toutes les familles religieuses ont fait le déplacement et rendu hommage à Ousmane Tanor Dieng, en chœur avec les chapelles politiques, coutumières et autres, ainsi que de simples citoyens. serigne saliou gueye a manqué de respect aux chefs d’état de pays frères, qui ont pris part a la cérémonie funéraire ou qui sont venus présenter leurs condoléances aux familles politique et biologique d’Ousmane Tanor Dieng. Il a remis en cause la sincérité de l’hommage rendu par Khalifa Sall à Ousmane Tanor Dieng.

Faut il accorder du crédit à cette voix discordante et solitaire, qui se veut sincère et crédible, face à la marée humaine qui a accompagné Ousmane Tanor Dieng jusqu’à sa dernière demeure à Ngueniene, ou à celle de la communauté nationale et internationale, ces têtes laineuses qui pensent le monde et qui envoient de partout des messages de sympathie à la famille d’Ousmane Tanor Dieng et au parti socialiste.

Je préfère confier serigne Saliou gueye à un psychiatre car, yéde yeureumako gueune, me joindre à ce cortège d’éloges, en paraphrasant un enseignant émérite, et témoigner que nul ne pourra nier qu’Ousmane Tanor Dieng était du meilleur naturel. Sur le plan de son travail, des responsabilités qu’il a assumées, de ses rapports avec la communauté, les communautés, il ne s’est conduit qu’en homme de bien. Certes, comme nombre d’entre nous, il n’a pas été à l’abri des critiques. Mais je ne sache point que sur les querelles de chapelle ou les batailles de positionnement qui régulièrement polluent le champ politique, il ait été ni plus excessif ni plus injuste que ses pairs.

Et si en quelques circonstances il est apparu quelques aspérités en l’homme, il aura eu au moins l’avantage de les avoir recouvertes pudiquement du manteau de la mesure et en gardant toujours cette distance que certains ont pris à tort pour de l’arrogance. Je crois avoir retrouvé cette marque profonde d’humilité chez ses proches pendant le deuil, en voyant sur leur visage avec quelle dignité ils ont supporté cette terrible épreuve. Je devine ce qu’ils ont enduré durant ces trois dernières décennies, et espère qu’il n’ont pas lu le maudit texte de serigne saliou gueye.

Je rappelle enfin que contrairement aux propos mensongers de serigne saliou gueye, Ousmane Tanor Dieng n’était pas un titan. Il n’était pas vénéré comme Cronos. Ce n’était pas sa préoccupation. De même qu’il n’a pas été remplacé par le Zeus de serigne saliou gueye à la tête du parti socialiste. Il a permis au Parti socialiste de résister à son enterrement programmé depuis l’an deux mille. Que Dieu l’accueille au Paradis. Vade retro serigne saliou Gueye

* Chargé de la communication
Union départementale de Pikine
Parti socialiste

10 COMMENTAIRES
  • Anonyme

    Bien dis je le croyais plus intelligent Déjà le titre de l edito ne présage rien de bon

  • Anonyme

    Bien dis je le croyais plus intelligent Déjà le titre de l edito ne présage rien de bon

  • kedougou

    Ibra Fall, vous remplissez avec brio peut-être, votre rôle de propagandiste du PS ou si vous voulez de « chargé de communication  »
    Je n’ai pas lu l’article de M. Gueye mais les extraits sur lesquels vous vous basez pour faire votre critique me suffisent pour dire que M. Gueye à vu juste et je suis de son avis sur Tanor Dieng y compris le concert d’éloges de circonstances.
    Tanor Diop n’a rien été d’autre dans sa vie qu’un oligarque (pas élu par le peuple mais promu par des hommes de pouvoir )
    Tanor Dieng serait monsieur Tout-le-monde sans sa nomination au palais comme conseiller diplomatique ?
    Qui a une seule fois rencontrer Tanor Dieng dans des luttes sociales ou démocratiques de sa jeunesse jusqu’en 2000 ?
    Personne au Sénégal ?
    N’eût été l’émotion naturelle de son décès et les hommages qu’ exigent la tradition républicaine, personne n’aurait versé une larme pour Tanor !!!
    Vous parlez des chefs religieux ?
    Il les a nourri avec les deniers pendant qu’il était chargé des « Affaires présidentielles  »
    Il a usurpé le PS, fait éclater ce parti historique en renvoyant les Djibo KA, les Moustapha Niasse, Khalifa Sall, etc…pour lesquels je n’ai aucune admiration mais dont je reconnais leur militantisme depuis leur jeunesse au service du PS.
    Par son comportement sectaire et antidémocratique, Tanor à rétréci le parti socialiste avant de l’envoyer pour toujours dans l’opposition .
    Dans n’importe quel parti démocratique au monde, Tanor aurait quitté la tête du PS en 2000, au lendemain de sa déroute historique.
    Mais non, il s’est accroché à l’os comme un vautour pour en vivre encore pendant 20 ans (2000-2019) jusqu’à ce que le bon Dieu se charge de son remplacement.
    Tanor n’est pas un modèle ni un exemple à recommander !
    Donc nous saluons son âme en tant que croyant mais nous n’oublierons jamais sa bassesse et son opportunisme indigne !
    Je dis bravo à monsieur Gueye qui a mis le clocher au coeur du village et les pendules à l’heure !

  • Mour

    Tanor dou sarap ndeyame sinon un predateur qui a vecu du pays et sur le dos des senegalais. Aucun homme dans ce pays ne pourra citer un bien utile que Tanor a accomplit au senegal, rien….il na rien foutu dans ce pays.

  • H

    Un peu décence pour les morts.Notre religion et notre culture nous recommande de dire du bien des morts ou à defaut de nous abstenir de certains témoignages médisants.L’article de Serigne Saliou Gueye manque de retenue .Il l’a publié à moins de 40 jours (délai de viduité)Il fallait lire l’article de Serigne Saliou Gueye avant de condamner la reponse de Ibra. Fall. Moi même j’ai parlé de blessures post mortem infligé par le journaliste à Tanor

  • ass

    Moi je doute fort de votre
    bonne foi, si tu me disais en toute sincérité d’où vient le problème du PS.

  • Anonyme

    Bien dis je le croyais plus intelligent Déjà le titre (Parler de Tanor sans émotion Au début il cite Anatole France……

  • SASMOU Miath

    Tout ça pour ça

  • Paul Raymond BONKOUNGOU

    Dire la vérité sur un défun n’a rien de médisant, les morts ne laisse que leurs actes en témoignage derriére eux, mais nagne ko wakh : un homme de valeur ne le voudrai pas pour pére

  • Ibrahimaa

    Ibra Fall est une fierté pour le parti socialiste. Il a bien faot de rappeler a l’ordre ce minable serigne saliou gueye, un chien dans un cimetiere qui aboie sur le tombeai d »un illustre disparu
     Ousmane Tanor Dieng est homme d’etat,, un homme politoqie respecté de par le.monde; un homme bien

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