Condamnation en Tunisie : Ayachi Zammel, candidat à la présidentielle, écope de 12 ans de prison
Le candidat à la présidentielle Ayachi Zammel a été condamné à 12 ans de prison par la justice tunisienne. Cette condamnation survient dans le cadre de quatre affaires de falsifications de parrainages, nécessaires pour sa candidature à la présidence. Faouzi Jaballah, membre de son comité de défense, a précisé à Anadolu que Zammel a reçu trois ans pour chaque dossier.
En plus de Zammel, Siwar Bargaoui, secrétaire générale du mouvement Azimoun dirigé par Zammel, a également été condamné à la même peine. Selon Maître Jaballah, « Ayachi Zammel et Siwar Bargaoui ont été interdits de voter selon le même verdict. » Toutefois, il est possible de faire appel de cette décision.
Récemment, Ayachi Zammel avait également été condamné à un an et huit mois par un tribunal de Jendouba, et à six mois supplémentaires par un tribunal de Siliana. Malgré ces verdicts, la direction de sa campagne électorale se montre confiante de continuer la course à la présidence. Ramzi Jebabli, directeur de campagne, a confirmé que les membres de la campagne soutiendront Zammel jusqu’au bout.
Les autorités tunisiennes garantissent que les élections sont organisées dans des conditions d’intégrité et de transparence. Pour se présenter à la présidentielle, un candidat doit obtenir 10 parrainages de parlementaires, 40 de responsables locaux ou 10 000 citoyens répartis dans 10 circonscriptions. L’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) n’a validé que trois candidatures, dont celle de Zammel, malgré d’autres demandes de réintégration.
Enfin, jusqu’au 4 octobre, la campagne pour la présidentielle se poursuivra en Tunisie, avec le scrutin programmé deux jours après. Le processus électoral et les candidatures sont minutieusement surveillés afin d’assurer des élections équitables.