Chantage et sextapes : comment Kocc a piégé plus de « 1 100 Sénégalaises »…

En infiltrant un compte utilisé pour la réception de vidéos intimes, la Division spéciale de cybersécurité (DSC) est parvenue à pénétrer l’univers de Kocc Barma et à mettre au jour un système d’extorsion méthodique, actif depuis plus d’une décennie. Selon des révélations du quotidien Libération, « les victimes étaient contactées via WhatsApp ou Telegram par des messages alarmants, les informant de l’existence de vidéos compromettantes les concernant.« 

Sous couvert d’un prétendu « lanceur d’alerte », l’expéditeur exigeait le versement d’une somme d’argent, sous peine de transmettre les images à Kocc Barma. L’enquête a toutefois établi que l’auteur de ces menaces n’était autre que Kocc Barma lui-même, qui utilisait « au moins 18 cartes Sim enregistrées sous différentes identités pour dissimuler ses traces ».

Les investigations de la DSC ont révélé l’ampleur du phénomène. Un dossier intitulé « Seneg », contenant » 1 115 fichiers compromettants » visant principalement des Sénégalaises, a été découvert. En cas de paiement, les victimes recevaient un message confirmant la prétendue suppression des vidéos. En réalité, celles-ci étaient simplement déplacées dans un dossier interne nommé « Paid not to publish », accompagné des noms, numéros de téléphone et échanges de menaces.

Placés sous mandat de dépôt à la suite de son arrestation, Kocc Barma est actuellement en détention préventive, tout comme A. Demba, dit « Leuk Daour », présenté comme son complice. Parallèlement, la DSC poursuit ses investigations en remontant la filière des « fournisseurs » de contenus. L’un d’eux, E. D. Seck, soupçonné d’avoir transmis une vidéo intime de son ex-petite amie, a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire.

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