Le gouvernement du Burkina Faso issu d’un coup d’État, a affirmé lundi qu’il n’entendait pas écourter la période de transition de trois ans avant un retour des civils au pouvoir, comme ses voisins ouest-africains le lui avaient demandé, rapporte l’Afp.
« Les discussions se poursuivent, le Burkina Faso est dans une très bonne disposition à entendre les remarques de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) », a déclaré Lionel Bilgo, porte-parole du gouvernement à l’AFP, ajoutant : « Par contre, nous n’allons pas sacrifier nos efforts pour ramener la paix au Burkina Faso en courant derrière un calendrier intangible et dont le délai ne tient pas du tout compte des réalités du terrain ».
Fin mars, un sommet de la CEDEAO réuni à Accra, avait donné au Burkina Faso jusqu’au 25 avril pour présenter un « chronogramme (calendrier) acceptable de la transition » sous peine de sanctions « économiques et financières ».