« Ce de cycle vengeance répétitive qui plane encore sur la tête du Sénégal »

Ce qui avait réussi au feu président Léopold Sédar Senghor en laissant à Abdou Diouf son fauteuil n’avait pas réussi aux autres qui lui ont succédé. Le président Abdoulaye Wade, lui le payera cache à ses dépens en 2012.

Abdou Diouf, après vingt ans au pouvoir a voulu faire du forcing en 2000, mais le peuple souverain, patient dans sa réaction, ne le laissera pas arriver au bout de sa volonté. Abdoulaye Wade, pour ce qui le concerne, avait voulu nous forcer son remplaçant, ça n’a pas marché pour lui.

Aujourd’hui, pour les grands observateurs et surtout pour ceux qui sont avisés, cela est presque certain, qu’il se mijote au sommet pour que soit jouer, à nouveau, la carte de Senghor et de Abdou Diouf, ou bien celle de Abdoulaye Wade en 2012. Il faut forcément que la succession soit assurée. Les néolibéraux ne sont pas prêts à quitter le pouvoir.

Nous traversons, à cause du cycle de vengeance qui plane sur la tête du Sénégal, une tentative de nous plonger dans des contextes que nous avons déjà traversés dans le passé ce qui serait au risque et péril de ceux qui l’essayeront, et même pour le pays aussi.

Le Sénégalais attentif, ne permettre pas qu’on lui impose un président, à cet effet, il s’occupera lui-même de trouver pour son compte, un locataire à la présidence. Ainsi, à la surprise du grand nombre, on risque d’avoir un président outsider qui surgira de nulle part.

Aujourd’hui, ce dont le pays a besoin, c’est d’organiser des élections dans la plus grande transparence, en respectant scrupuleusement le calendrier républicain. Tenir en toute transparence les prochaines échéances électorales pour la maturité de notre démocratie. Il faut épargner au Sénégal, des situations dégradantes. Le jeu doit être franc à tous les niveaux avec tous les acteurs.

Par Cheikh Ibrahima Diallo

S/G PJD