Cameroun : Vive émotion après les propos d’Emmanuel Macron

La diffusion samedi 22 février d’une vidéo mettant en scène le président Emmanuel Macron, interpellé par un activiste au Salon de l’agriculture, sur l’actualité socio-politique camerounaise, suscite une vide émotion au Cameroun.

Le président français a été interpellé samedi par l’activiste sur l’actualité socio-politique de son pays a dénoncé des violations des droits de l’homme après la mort la semaine dernière au Cameroun, de plusieurs personnes dont une majorité d’enfants au cours d’une opération militaire. Emmanuel Macron a dénoncé des violations des droits de l’homme « intolérables » au Cameroun.

À Yaoundé, le gouvernement ne réagit pas directement aux propos du président français, mais condamne sans réserve l’acte, « d’un homme qui a cru devoir interpeller le chef d’État d’un pays avec lequel le Cameroun entretient des relations d’amitié ». Le porte-parole du gouvernement camerounais, René Sadi, qualifie de contre-vérités les propos de l’homme en question. De son côté, la Toile est inondée de réactions de désapprobation et d’indignation, allant jusqu’à réclamer des excuses de Paris.

Ces cinq minutes d’échange entre Emmanuel Macron et cet activiste, connu sous l’appellation Calibro Calibri ont littéralement mis le Cameroun en ébullition, provoquant du coup une éruption d’indignation auprès d’une large partie de l’opinion avec pour terrain d’expression privilégié, les réseaux sociaux. Et là tout y passe, entre incompréhension et colère, les mots pour désapprouver la forme et le fond cette discussion impromptue ne sont pas assez dures, rapporte notre correspondant à Yaoundé, Polycarpe Essomba.

Sur sa page Facebook un certain Manou Nyemeck s’étonne de la stature des protagonistes d’une part le président d’une puissance étrangère et d’autre part celui qu’il considère comme un « brigand ». Duval Ebalé, lui aussi sur sa page Facebook, à travers une vidéo, s’indigne du ton discourtois employé par le président français et surtout s’alarme du terme pression employé plusieurs fois par Emmanauel Macron, « pression » qu’il dit avoir exercé sur son homologue Paul Biya et qui aurait abouti à la libération de certains prisonniers, dont Maurice Kamto.

« C’est une communication paternaliste et infantilisante », analyse le politologue Mathias Eric Owona Nguini. Pour cet universitaire cette séquence, au-delà des apparences serait une mise en scène savamment orchestrée par l’Élysée pour passer certains messages. A contrario, d’autres commentateurs, là aussi nombreux, saluent le courage de cet activiste, désormais revêtu du manteau de « héros de la résistance ».

2 COMMENTAIRES
  • renè diagne

    ce president se doit de respecter les Africains,surtout que sans ses ressources ,la France n est rien.savoir raison gardée est souhaitable car nous vivons les sequelles de la colonisation,avec la division macabrede nos Etats,l acculturation,l aide lié,la détérioration des termes des échanges,comme principaux maux qui plombent nootre indépendance ,notre liberté ,d action.Cependant tout à une fin.L ETAU SE DESSERRE ET CONTINUERA DE SE DESSERER AU FIL DES ANS……TOUT PLUS LES VENTS DE REVOLTE DANS NOS PAYS,PEUVENT ÊTRE CRITIQUER,PRÉSENTEMENT DANS LA FORME MAIS SACHEZ MR LE PRESIDENT FRANCAIS LE FOND DU PROBLÈME SOMMEILLE EN CHAQUE SENEGALAIS. malgré toutes vos manipulations,nous voulons jouir de nos ressources naturelles dans la paix…….

  • mamadou

    mon frere, c’est aux africains de se faire respecter. il est difficile de se faire respecter, quand tu te fais enculer par des chiens. cette race n’ a ni conscience, ni dignite, car etant une race de predateurs.c’est ainsi et cela le restera.on dit chez nous: quand un morceau de bois est sec, on ne peut plus le tordre.ce n’ est pas a macron des idiots indignes.le respect ne tombe pas du ciel, ni de Allah swt cest a toi de te faire respecter, cher frere.

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