Dans un contexte mondial marqué par des défis sécuritaires croissants, le secteur de la microfinance au Sénégal procède à une mise à niveau stratégique de ses mécanismes de contrôle. Une session de formation s’est tenue à Dakar pour outiller les représentants des institutions financières décentralisées face aux périls du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.
Cette initiative, pilotée par le Fonds d’impulsion de la microfinance (FIMF) en collaboration avec la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) et la Direction de la réglementation et de la supervision des systèmes financiers décentralisés (DRS-SFD), vise à renforcer la vigilance du secteur. L’objectif principal est de permettre aux acteurs de se conformer aux exigences réglementaires nationales, une étape indispensable pour garantir la crédibilité et la pérennité des institutions.
La secrétaire générale du ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Ndeye Déguène Sow, a insisté sur l’importance de cette démarche préventive. Elle a souligné que l’environnement actuel est caractérisé par une intensification des risques, incluant non seulement le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, mais également la prolifération des armes de destruction massive. Cette formation doit ainsi permettre de consolider la résilience du système face à ces menaces complexes.
Comme l’évoque Sud Quotidien dans sa couverture de l’événement, la sensibilisation des acteurs sur ces enjeux sécuritaires est devenue une priorité pour les autorités de tutelle. En maîtrisant mieux les risques, les institutions de microfinance participent activement à la sécurisation de l’économie nationale tout en protégeant leurs opérations.





