Biogaran élargit ses activités au Sénégal et compte lutter contre les faux médicaments…

Biogaran a été créé pour répondre spécifiquement au développement d’un nouveau marché encore méconnu : les médicaments génériques. Le laboratoire pharmaceutique élargit ses activités en Afrique notamment au Sénégal. Il tient à lutter contre les faux médicaments en Afrique et compte commercialiser 24 médicaments à des «prix abordables, adaptés au pouvoir d’achat des patients».

Biogaran se lance au Sénégal

Biogaran, leader français des médicaments génériques, compte élargir ses activités dans des pays d’Afrique (Nigeria, Côte d’Ivoire, Gabon, Sénégal, Mali), ainsi lutter contre les faux médicaments en Afrique. Il veut être « un acteur majeur dans la lutte contre la contrefaçon des médicaments », a expliqué le directeur général du laboratoire français spécialiste des médicaments génériques Biogaran, Emmanuel Le Doeuff, hier lundi à Dakar lors de lancement de ses activités au Sénégal.

« La lutte contre les faux médicaments est un enjeu sanitaire majeur pour les pouvoirs publics africains », a-t-il ajouté. Le laboratoire pharmaceutique dit vouloir commercialiser 24 médicaments au Sénégal «sélectionnés à l’issue d’une collaboration étroite» avec la direction de la Pharmacie et du médicament, à des «prix abordables, adaptés au pouvoir d’achat des patients».

Selon ce pharmacien, des études de l’Organisation mondiale de la santé indiquent que 42% des signalements de ces faux médicaments, qui occasionnent tous les ans au moins 100 mille morts à travers le monde, proviennent d’Afrique.

C’est en ce sens, a-t-il dit, que «Biogaran met depuis vingt ans au service des patients des médicaments de qualité, efficaces et abordables, permettant de traiter des pathologies communes en toute sécurité à travers des réseaux de distribution contrôlés».

A l’en croire, «cette démocratisation paraît essentielle pour le continent africain, où Biogaran ambitionne de devenir le premier choix des patients qui souhaitent accéder à des médicaments abordables, sûrs et efficaces contre les pathologies les plus répandues».

Ces pathologies sont «l’hypertension artérielle qui touche plus de 40% de la population africaine selon l’Oms, le diabète, responsable de 9% des décès en Afrique subsaharienne, selon la Fédération internationale du diabète (Fid), ainsi que les pathologies cancéreuses qui représentent 10 à 20% des maladies présentes sur le continent, avec 645 mille nouveaux cas détectés chaque année en Afrique subsaharienne selon l’Oms», a-t-il précisé.

C’est dans cette optique, a-t-il expliqué, «afin de répondre à ces enjeux de santé publique auxquels font face les patients sénégalais», que Biogaran a mis en service depuis «janvier, sur le marché national, 24 médicaments génériques Biogaran issus de 7 aires thérapeutiques différentes».

Il s’agit, selon lui, de médicaments de qualité, à des prix accessibles, présentant un fort intérêt thérapeutique pour les Sénégalais, par leur faible disponibilité ou leur indisponibilité sur le territoire, sélectionnés avec le concours de la direction de la Pharmacie et du médicament et qui permettent de traiter le diabète, l’hypertension, les infections bactériennes, mais aussi les cancers ou encore l’hypertrophie bénigne de la prostate.

Une volonté saluée par les acteurs de la santé du Sénégal

«On a besoin de médicaments certes, mais des médicaments de qualité, répondant aux normes de bio-équivalence», a salué le directeur de la Pharmacie et du médicament, le Professeur Yérim Mbagnick Diop. «J’ai un beau présage positif, mais je vais surveiller pour le bénéfice des populations», a-t-il lancé à l’endroit de Emmanuel, Le Doeuff.

Pour sa part, le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’action sociale, Alassane Mben­gue, a souligné l’importance pour le Sénégal de «renforcer son attractivité pour amener les laboratoires internationaux à s’installer à Dakar ou à l’intérieur du pays».

Selon lui, «c’est le meilleur moyen de protéger les populations contre les dangers liés aux médicaments de qualité inférieure ou falsifiés, malheureusement bien souvent proposés à des prix dissuasifs».

Il a par ailleurs réitéré «la volonté ferme de l’Etat à mener une lutte sans merci contre les faux médicaments». «En ce qui concerne l’accès à des médicaments conformes aux normes médicales, notre pays a mis en place des instruments adaptés pour assurer le respect de ces normes», a-t-il rappelé.

Source : Aps

1 COMMENTAIRE
  • charles

    IL FAUT DONNER AUX CITOYENS SENEGALAIS LES MOYENS DE SE FAIRE SOIGNER.
    IL FAUT DES MOYENS A NOS HOPITAUX POUR UNE BONNE PRISE EN CHARGE.
    IL FAUT FERMER KEUR SERIGNEBI.
    IL FAUT COUPER LA ROUTE POUR QUE LES FRAUDEURS N’ARRIVENT PAS DANS LA VILLE DE TOUBA.
    VOILA LA SOLUTION.

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