Lors de la Conférence internationale de haut niveau sur la question palestinienne à l’ONU, le Premier ministre belge, Bart De Wever, a annoncé la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par la Belgique. Cette décision, selon le Premier ministre, réaffirme le soutien historique de la Belgique à la solution à deux États, comme le rappelle leur adhésion à la Déclaration de New York.
Concrètement, cette reconnaissance se traduit par une aide humanitaire significative à Gaza. « Nous avons récemment acheminé par avion plus de 190 tonnes de matériel humanitaire pour répondre aux besoins les plus urgents », a déclaré M. De Wever, ajoutant que le gouvernement belge a alloué 12,5 millions d’euros supplémentaires à son budget d’aide humanitaire pour Gaza.
Exprimant ses inquiétudes quant à la viabilité d’un État palestinien face à l’absence de réponse internationale et aux déclarations de certains ministres israéliens, dont le Premier ministre Benyamin Netanyahu, Bart De Wever a justifié la décision de la Belgique comme un « message politique et diplomatique fort au monde ».
La Belgique prévoit d’établir des relations diplomatiques complètes avec l’État palestinien, incluant l’ouverture d’une ambassade et la signature d’accords internationaux. Cependant, ces étapes sont conditionnées à la libération de tous les prisonniers et à l’exclusion des organisations comme le Hamas de l’administration palestinienne, a précisé le Premier ministre belge. Antonio Guterres a également plaidé pour la création d’un État palestinien, le qualifiant de « droit et non de faveur » lors d’une conférence à l’ONU. La France a également reconnu l’État de Palestine lors de l’Assemblée générale de l’ONU.