Bassirou D. Faye n’est pas le Medvedev de Lababa Faye MONCAP : Réfutation d’un contresens historique (Lababa Faye MONCAP)

Depuis l’accession de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême, une thèse séduisante mais erronée envahit le débat public : celle du « tandem à la russe ». Selon cette lecture, le Président ne serait qu’un dépositaire temporaire du pouvoir, manipulé en coulisses par son Premier ministre, à l’image du binôme Poutine-Medvedev.

En tant que professionnels de l’analyse politique rigoureuse, nous ne pouvons laisser cette construction intellectuelle masquer la réalité. La comparaison avec le modèle russe est non seulement approximative, mais historiquement incorrecte.

Le premier point de rupture réside dans la genèse des acteurs. Dmitry Medvedev fut une pure création du système Poutine, un technocrate sans base politique propre, instrumentalisé pour assurer la continuité du pouvoir. Au Sénégal, l’histoire est différente. Si Ousmane Sonko est le tribun charismatique du parti, Bassirou Diomaye Faye en est l’architecte organique. Depuis les bureaux du syndicat des Impôts et Domaines, c’est lui qui a structuré la pensée, rédigé les statuts et bâti l’appareil militant du PASTEF. On ne peut réduire à un rôle d’« outil » celui qui a conçu l’atelier et forgé les instruments de la victoire.

Contrairement à la Russie, où le passage de témoin fut un acte unilatéral, le choix de Diomaye Faye résulte d’une exigence structurelle. Ce sont les cadres du parti, lucides face à la crise institutionnelle, qui ont imposé l’option Diomaye, non pas par plan préalable, mais par reconnaissance collective de sa capacité à assurer la pérennité du projet. Là où Medvedev tirait sa légitimité d’un décret, Diomaye Faye la tire d’un consensus partisan solide et d’un suffrage universel direct dès le premier tour.

Réduire le Président à une doublure, c’est ignorer sa formation de haut fonctionnaire et son autonomie de pensée. Le duo actuel ne fonctionne pas sur un rapport de subordination comme en Russie, mais sur une complémentarité horizontale : l’un porte la voix et l’énergie de la rupture, l’autre assure rigueur administrative et stabilité républicaine.

L’analyse politique ne doit pas se laisser séduire par la beauté des symétries faciles. Le Sénégal n’est pas la Russie, et le PASTEF n’est pas le Kremlin. Bassirou Diomaye Faye est le pivot d’un parti qu’il a contribué à fonder. Confondre sa courtoisie avec de la faiblesse ou sa discrétion avec de la soumission est une erreur que le temps corrigera. Il est temps de reconnaître au Président de la République la plénitude de sa stature : celle d’un architecte devenu maître d’œuvre.

Par Lababa FAYE, membre du MONCAP PASTEF

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3 commentaires

  1. TROP DE NAFEKH AU SÉNÉGAL 🇸🇳 ET C EST DOMAGE CE GUIGNOL DE DIOMAYE SE CROIT PLUS INTELLIGENT QUE LES PATRIOTES MAIS IL SE TROMPE LOURDEMENT FOCUSSON NOUS AUX LOCALES 2027 ET AUX PRÉSIDENTIELLES 2029 INCHALAH PLUS TRAÎTRE QUE CE TYPE TU MEURS


  2. Lababa, Bougar … Où étiez-vous entre 2021 et 2024 ? Maintenant que Sonko, et non le MONCAP, a fait élire Diomaye, vous sortez par enchantement pour récolter les fruits et falsifier l’histoire que nous avons tous vécue


    • NAFEKH REK DES MENTEURS MANIPULATEURS COMPLOTEURS SANS VERGOGNE NI FOIE NI DIGNITÉ FONT LE TOUR DES PLATEAUX 24/24 NÉANMOINS SACHEZ QUE TOGH MOUY DOKH DIEKHNA CI SÉNÉGAL 🇸🇳INCHALAH


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