Australie : Inquiétudes autour du chatbot chinois DeepSeek
Le ministre australien de l’Industrie et des Sciences, Ed Husic, a exprimé mardi ses préoccupations concernant la confidentialité des données relatives au chatbot chinois DeepSeek. Il a exhorté les utilisateurs potentiels à être prudents avant de l’installer sur leurs appareils.
Dans une interview accordée à ABC, Husic a déclaré : « Je pense que les gens seront naturellement attirés par cela. Je pense qu’il y aura des parallèles avec les discussions autour de TikTok qui émergeront également autour de DeepSeek. Je ne serais pas surpris si cela se produit. » Il a souligné la nécessité de vigilance alors que la Chine vise depuis des années à se positionner en leader mondial de l’intelligence artificielle.
Ed Husic a insisté sur la prudence, déclarant : « Je serais très prudent à ce sujet. » Ce commentaire intervient alors que l’application chinoise DeepSeek, perçue comme une alternative avantageuse à ChatGPT d’OpenAI, suscite des discussions.
Par ailleurs, le président américain Donald Trump a également fait mention de DeepSeek, qualifiant sa montée en popularité de « signal d’alarme » pour les entreprises technologiques américaines. Ce nouvel outil est soutenu par le fonds spéculatif High-Flyer et son modèle, DeepSeek-R1, a été lancé le 20 janvier.
Contrairement à ChatGPT, qui demande un abonnement de 200 $ par mois, DeepSeek-R1 se veut entièrement open-source et gratuit, permettant aux utilisateurs un accès sans contraintes. Ce nouvel archivage représente une inquiétude pour les géants technologiques occidentaux.
Ce texte a été adapté d’un article de notre confrère Anadolu, traduit par Sanaa Amir.