La Chine mise sur l’IA DeepSeek pour améliorer la gouvernance locale

La Chine mise sur l’IA DeepSeek pour améliorer la gouvernance locale

En Chine, les autorités locales sont désormais incitées à intégrer l’intelligence artificielle « DeepSeek » dans leurs processus décisionnels. Cette nouvelle approche a été relayée par les médias locaux, notamment par le quotidien South China Morning Post. Des autorités de haut rang dans plusieurs administrations municipales ont conseillé à leur personnel de tirer parti de DeepSeek pour renforcer la prise de décision, l’analyse et la résolution de problèmes.

À Zhengzhou, importante ville de la province centrale du Henan, le secrétaire du Parti communiste, An Wei, a recommandé l’utilisation de l’IA comme DeepSeek dans les affaires de gouvernance. Le département local de recherche politique a distribué aux employés un manuel précisant les avantages de l’IA comme « conseiller et assistant » pour des décisions éclairées du comité municipal.

Similairement, à Laibin, une ville de la région du Guangxi, les employés ont été invités à « adopter et à apprendre les nouvelles technologies », en exploitant au maximum l’IA. C’est la première fois que les responsables sont expressément encouragés à employer un modèle d’IA spécifique, DeepSeek, dans leurs activités décisionnelles.

Liang Wenfeng, dirigeant de la société à l’origine de DeepSeek, a récemment participé à un symposium animé par le président chinois Xi Jinping à Pékin, selon le rapport. Xi a encouragé les acteurs du secteur privé à développer leur potentiel, soulignant les opportunités et immenses capacités de ce secteur.

A noter que DeepSeek, une start-up chinoise, a fait sensation le mois dernier avec son chatbot performant, parvenant même à concurrencer ChatGPT d’OpenAI. Le succès de DeepSeek s’est manifesté par sa popularité dans les magasins d’applications mobiles mondiaux, surpassant parfois ChatGPT, notamment aux États-Unis.

Cependant, DeepSeek a rencontré des restrictions en Corée du Sud, où le service a été interdit, ainsi qu’en Australie, en raison de préoccupations concernant l’envoi de données utilisateurs à des tiers. En réponse, Séoul prévoit de développer son propre chatbot IA, selon Choi Sang-mok, président par intérim du pays.

Ce rapport, initialement lu sur le site de l’agence de presse Anadolu, met en lumière les efforts chinois en matière d’IA et leurs répercussions à l’international.

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