DeepSeek : le rival open source chinois de ChatGPT, Gemini et Claude qui inquiète la Silicon Valley
DeepSeek, une intelligence artificielle générative développée par High-Flyer Capital, s’est imposée comme la première application téléchargée sur l’App Store américain le 26 janvier 2025, surpassant ChatGPT d’OpenAI. Cet exploit, propulsé par un buzz massif sur les réseaux sociaux, marque une première dans le secteur des IA génératives.
Un modèle révolutionnaire à moindre coût
À la différence de ses concurrents comme ChatGPT, Gemini ou Claude, DeepSeek repose sur une architecture modulaire. Chaque module de son système est spécialisé dans des tâches spécifiques et ne s’active que lorsque nécessaire. Cette conception permet de réduire les besoins en puissance de calcul et d’améliorer l’efficacité énergétique, tout en restant évolutif. Selon des tests réalisés par l’université de Berkeley, DeepSeek R1, sa dernière version, figure parmi les cinq agents conversationnels les plus performants et domine le classement des solutions open source.
Mais l’atout principal de DeepSeek réside dans son coût de développement : il parvient à rivaliser avec des modèles d’OpenAI ou de Google tout en mobilisant des ressources nettement inférieures. Une réalité qui met en cause le paradigme selon lequel des investissements colossaux seraient indispensables pour développer des IA compétitives.
Une ombre au tableau ?
Malgré ses performances impressionnantes, DeepSeek fait face à plusieurs critiques. Ses biais, notamment sur les sujets sensibles liés à la politique chinoise, soulèvent des préoccupations similaires à celles observées chez d’autres IA, mais dans des contextes différents. Certains analystes soulignent également les défis liés à la méfiance envers des technologies d’origine chinoise, dans un contexte de rivalité technologique et géopolitique.
La Silicon Valley ébranlée
Le succès de DeepSeek suscite des remous à Wall Street. Les investisseurs craignent que l’émergence de solutions open source, moins coûteuses mais tout aussi performantes, ne remette en question le modèle économique des géants de la tech. Yann LeCun, expert en intelligence artificielle chez Meta, voit dans cette situation une humiliation pour les grandes entreprises privées. Il souligne que l’ouverture du code source, comme c’est le cas avec DeepSeek-V3 et DeepSeek-R1, favorise l’innovation en attirant des chercheurs talentueux.
Ed Yardeni, analyste financier de renom, résume l’enjeu dans une note récente : « Si DeepSeek peut faire aussi bien avec si peu de moyens, les investissements colossaux des grandes entreprises sont-ils justifiés ? » Une question qui trouve écho dans la presse financière, où certains observateurs anticipent une multiplication de solutions similaires, potentiellement déstabilisatrices pour l’industrie.
Une adoption simple et accessible
DeepSeek s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels. Accessible via son site officiel, il ne requiert aucune compétence technique pour son utilisation. Parmi ses fonctionnalités, on trouve une option de recherche web (bouton « Search ») et un outil de résolution de problèmes (DeepThink), le tout avec une interface multilingue.
Comment utiliser DeepSeek ?
Pour un usage personnel :
- Rendez-vous sur https://chat.deepseek.com/.
- Créez un compte gratuit.
- Interagissez avec le modèle en saisissant des requêtes dans la zone de prompt.
L’avenir de l’intelligence artificielle
DeepSeek incarne un tournant potentiel dans l’industrie des IA. Son succès souligne l’importance des solutions open source dans une compétition dominée par des entreprises aux budgets colossaux. Si cette dynamique se confirme, elle pourrait redéfinir les standards du secteur et démocratiser l’accès à des technologies de pointe.
( * ) : idiotes
L’Université laïque actuelle se proclame incapable d’enseigner la définition d’une information valide ou d’une information fausse.
Donc elle est incapable de prouver que telle information est valide ou que telle information est fausse.
Donc elle n’enseigne que des croyances non-religieuses.
Idem pour toutes les intelligences artificielles qui ont été conçues par au moins un docteur ou ingénieur laïc.
Donc toutes les personnes physiques ou morales qui font l’apologie des IA sont épistémologiquement ignorantes ou épistémologiquement idites ou épistémologiquement malhonnêtes ou épistémologiquement lâches.