Augustin Senghor recalé à la FIFA : Manque d’influence ou abandon de l’État ? Analyse de Moustapha Sadio

Moustapha Sadio, journaliste à la RTS, revient sur la défaite d’Augustin Senghor à l’élection des représentants africains au Comité exécutif de la FIFA. Malgré les succès du football sénégalais et son statut de Premier Vice-Président de la CAF, Senghor n’a pas réussi à s’imposer.
Selon Moustapha Sadio, sur Rfm jeudi, plusieurs facteurs expliquent cet échec. D’une part, un manque d’influence et de relations solides au sein des instances internationales, où la dimension politique joue un rôle clé. D’autre part, un soutien insuffisant des institutions sportives sénégalaises et de l’État, qui n’a pas apporté de soutien public à sa candidature.
Contrairement à d’autres nations comme le Nigeria, où le gouvernement soutient activement ses candidats, Senghor n’a pas bénéficié de cet appui, ce qui a pu affaiblir sa position. Toutefois, cette neutralité peut être justifiée par la volonté d’éviter une ingérence étatique, souvent sanctionnée par la FIFA.
En définitive, cet échec met en lumière la nécessité, pour les dirigeants sportifs sénégalais, de renforcer leur ancrage dans les réseaux d’influence internationaux pour espérer peser davantage dans les grandes instances du football mondial.
Comment l’État peut intervenir. Les instances du football africain et mondial interdisent aux Etats de se mêler des affaires des fédérations. Le Congo est suspendu par la FIFA pour ingérence du ministre des sports dans les affaires de la fédération. Comment l’État peut faire infléchir les décisions des fédérations. Des balivernes. Augustin a misé sur ses compétences au lieu de créer son réseau au sein de la caf.
Absent comme gouvernement sonkomassage