Assises nationales des médias : une feuille de route pour refonder la presse…

La Fondation Friedrich Ebert a accueilli ce mardi la cérémonie de restitution du rapport général des Assises nationales des médias. Après deux ans de travail intense, le document a été présenté aux acteurs du secteur comme un outil de refondation.

Pilotées par six commissions thématiques, les Assises ont mobilisé 8 565 participants issus de divers horizons. Le rapport général de 94 pages, fruit de 78 réunions, dresse un diagnostic sans complaisance et propose des pistes concrètes pour professionnaliser le secteur.

Pour Matar Silla, président du comité scientifique, « il est temps que les médias sénégalais bâtissent un avenir solide ». Le document appelle à une réforme du cadre juridique, à la modernisation du CNRA, à l’adoption d’un code de la publicité, mais aussi à la création de modèles économiques durables.

Ibrahima Lissa Faye, coordonnateur de la CAP, estime que la presse « a osé nommer ses maux », entre précarité, risques pour la sécurité des journalistes, et retard numérique. Cheikh Thiam, rapporteur général, plaide pour un dialogue permanent avec l’État et la mise en place d’un véritable écosystème médiatique compétitif.

Des partenaires comme l’Union européenne et Media Foundation for West Africa ont salué l’initiative, insistant sur l’importance des médias dans la démocratie et la lutte contre la désinformation.

Le rapport, selon Seneweb, qualifié de « travail inclusif et méticuleux » par Mamadou Thior, président du comité de pilotage, se veut une véritable feuille de route vers une presse plus éthique, résiliente et adaptée aux défis contemporains.

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Un commentaire

  1. Ibrahima Ndiaye

    Ils faut différencier les journalistes bien formés et les chroniqueurs en Wolof les journalistes ils faut qu’ils soient professionnels pour qu’ont les respectent les chroniqueurs en Wolof ont doit aussi les formés chacun aura sa place et l’état va jouer son rôle dans la démocratie sans les journalistes la démocratie est mort Bonjour la dictature voilà

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