Assassinat de l’athlète ougandais Benjamin Kiplagat au Kenya
La communauté sportive est sous le choc après la découverte du corps sans vie de Benjamin Kiplagat, athlète de haut niveau ougandais spécialiste du steeple. L’homme de 34 ans a été retrouvé mort ce lundi, selon une annonce faite par la police kényane. Le cadavre de l’athlète a été abandonné dans un véhicule à proximité d’Eldoret, une ville située à l’ouest du Kenya. Il portait des traces de violence extrême avec de multiples plaies par arme blanche, touchant principalement la poitrine et le cou.
La réponse judiciaire ne s’est pas fait attendre suite à ce drame. Deux suspects ont été appréhendés par les forces de l’ordre kényanes. Parmi eux, un individu capturé avec une lame suspectée d’être l’outil du forfait. Les autorités les présentent comme des malfaiteurs déjà connus des services de police, et les enquêteurs avancent que leur présentation au tribunal pourrait intervenir rapidement. Cette tragique affaire soulève une vague de questions sur les raisons derrière cet acte et met en lumière la carrière internationale de Benjamin Kiplagat, un athlète qui s’est distingué par son talent et ses performances remarquables.
Benjamin Kiplagat n’était pas un compétiteur ordinaire, son palmarès en témoigne. Représentant de l’Ouganda au niveau international, il a brillé sur les pistes du 3000 mètres steeple, se faisant remarquer auparavant notamment dans les circuits juniors. Sa carrière a été ponctuée par une médaille d’argent au championnat mondial junior de 2008, une médaille de bronze aux championnats d’Afrique en 2012, ainsi que des participations honorables aux Jeux olympiques de Londres et de Rio. Sa disparition vient porter un coup au monde de l’athlétisme africain et international.