Bachir Fofana, chroniqueur au journal Le Quotidien, a été écroué hier pour diffusion de fausses nouvelles. Il devait initialement publier son Contrepoint hebdomadaire ce week-end, mais le procureur l’a empêché en le plaçant sous mandat de dépôt. Son procès en flagrant délit est prévu pour mercredi. Comme l’écrit Le Quotidien : « Au journal Le Quotidien, nous avons estimé que cela ne devait pas être. Et nous ferons tout pour que notre chroniqueur retrouve sa famille, ainsi que son espace dans notre journal. »
Cette arrestation survient dans un contexte de répression accrue contre les journalistes et les opposants politiques, notamment via l’utilisation de l’article 254 du Code pénal, destiné à protéger « une personne exerçant une ou des prérogatives du chef de l’État ». Cette disposition, selon certains, permet une protection judiciaire excessive à des individus nommés par décret, une situation qualifiée de liberticide par certains observateurs.
L’argument avancé par l’establishment de Pastef pour justifier le maintien des articles 80 et 254 est la protection des institutions de la République. Cependant, cette justification est perçue par certains comme une simple pirouette politique. L’engagement du régime en faveur de la réconciliation nationale, souvent mis en avant par Bassirou Diomaye Faye, semble contredit par ces actions répressive. L’exemple de Moustapha Diakhaté, emprisonné pour avoir prononcé le mot « gougnafier », illustre ce paradoxe.
La situation actuelle est décrite comme un climat délétère, divisant la société sénégalaise en deux entités aux horizons différents. Cette fracture se manifeste aussi bien dans les médias que dans l’espace public, alimentant un cycle de haine et d’intimidation. Bachir Fofana, dans son texte, qualifie cette situation de « bataille contre la judiciarisation de l’espace public, de la liberté de la presse et la pensée unique ». Il affirme que « personne ne peut emprisonner une idée, une liberté dans une cellule de prison » et appelle à la résistance des esprits libres.
L’auteur souligne également l’absence d’actions concrètes pour la réconciliation nationale promise, malgré les déclarations officielles. Il met en garde contre les risques d’un effondrement de la société sénégalaise, comparant la situation à l’instabilité des immeubles qui s’effondrent à Touba et à Dakar. Il conclut en soulignant que si la réconciliation nationale n’est pas matérialisée durant le quinquennat actuel, ce mandat sera perçu comme une simple parenthèse, violant les promesses d’un Sénégal différent.
Nous rappelons que la liberté de la presse est un droit fondamental, et que la répression des journalistes est une menace grave pour la démocratie. Des articles précédents de Senego ont déjà abordé les questions de la fermeture de médias et de la conformité au Code de la presse. La situation actuelle nécessite une vigilance constante et une défense ferme des principes démocratiques.
L’article 254 du Code pénal, au cœur de ces débats, soulève des questions importantes sur l’équilibre entre la protection des institutions et la garantie des libertés fondamentales. Des cas similaires, comme l’arrestation du journaliste Simon Faye, ont déjà été rapportés par Senego. L’évolution de la législation et son application pratique méritent un examen attentif.
On arrête des menteurs mais pas des journalistes.au Sénégal il n’y a pas de journalistes,ceux sont des gens qui n’ont rien dans la tête qui sont payés pour détruire l’état du Sénégal.
Vulgaire ce journaliste qui dit qu’on l’a induit en erreur.
Liberté d’expression n’est pas liberté de mentir, de fabuler ou essayer de manipuler 🤷🏽♂️
Si elle est mensongère si heureusement 😅 😂😂😂😂
SA PLACE EST EN PRISON POUR AVOIR DIFFUSER.DES INFORMATIONS QUI N,HONORENT PAS L,AUTORITÈ PARLEMENTAIRE. UNE OFFENSE PREMEDITÈE.
Liberte de la presse ne sied pas avec diffusion de fausses nouvelles. Arretez vos lamentations, choisissez entre le journalisme et la politique