Amadou Ba plaide pour un pacte national de pacification politique (Senego TV)

Lors de l’ouverture du Dialogue sur le système politique, une initiative saluée malgré les tensions ambiantes, Amadou Ba, ancien Premier Ministre et figure de proue de Nouvelle Responsabilité, a proposé l’établissement d’un pacte national visant à apaiser le climat politique actuel. Dans une déclaration incisive, il a souligné que la participation de l’opposition républicaine à ce dialogue n’est ni naïve ni fortuite, mais repose sur des principes fondateurs, une vision optimiste pour l’avenir et un amour sincère pour le pays.
Amadou Ba a mis en lumière la situation tendue à travers des préoccupations comme les arrestations arbitraires et les atteintes aux libertés fondamentales, affirmant que « plus le contexte est difficile, plus le dialogue devient une nécessité. Refuser de dialoguer, c’est entretenir l’impasse. » Cette prise de parole a été rapportée par nos confrères du Sud Quotidien, soulignant la nécessité d’une responsabilité partagée pour débloquer la situation actuelle.
Le dialogue s’articule autour de trois grands thèmes, dont le premier porte sur les libertés publiques. Amadou Ba s’interroge : « Que vaut une démocratie où l’on arrête les opposants sans ménagement ? » Cette interrogation vise à dénoncer les détentions injustes, y compris celles de journalistes et de chroniqueurs, simplement pour avoir exercé leur métier. Il appelle ainsi à la création d’un cadre national où les détenus politiques seraient libérés, et les médias et systèmes judiciaires rendus véritablement indépendants et équitables.
Le second axe traitant du système électoral met en avant la nécessité de renforcer l’autorité et l’indépendance de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA), ainsi que de respecter le statut de l’opposition et de son chef. Il recommande aussi que l’inscription automatique des jeunes majeurs sur les listes électorales fasse l’objet d’un large consensus, soulignant que ses implications sont profondes.
Quant à la refonte institutionnelle, troisième grand point du dialogue, Amadou Ba estime qu’il est crucial de légitimer davantage les institutions. Pour ce faire, il propose de renforcer la proportionnelle dans l’élection des députés et d’introduire un second tour dans le scrutin majoritaire. Il prône également une réforme de la Haute Cour de Justice, jugée trop alignée sur la majorité parlementaire, ce qui remet en cause son impartialité.
Ces déclarations d’Amadou Ba, relayées par le journal Sud Quotidien, marquent un appel fort à une réforme politique en profondeur, visant une véritable pacification et stabilisation de la scène politique nationale.
Comme on pouvait s’y attendre, belles paroles, mais malheureusement personnage cinique, fourbe, et cleptomane à foison.
Problème : il est comptable de la situation terrible de l’endettement du Sénégal et a participé sans piper mot aux 12 dernières années de dérives monarchiques. Comment pourrait-on à nouveau lui faire confiance ? Ce n’est pas pour rien qu’il a perdu dès le 1er tour : une première depuis l’indépendance pour la majorité sortante.
Constituent des atouts qu’un homme politique doit posséder.
C’est un homme sur lequel on peut compter tant son éducation, son profil, son parcours que sa perspicacité.
Ce Monsieur Amadou Ba est clairement au dessus de tous par la pertinence de ses idées et propositions. C’est le seul qui a réellement l’étoffe d’un président efficace, mais malheureusement il ne maitrise pas les codes de la politique politicienne qui seule porte ses fruits au Sénégal.