L’association française de défense des consommateurs UFC-Que Choisir a lancé une action de groupe contre Stellantis et sa marque Citroën concernant les airbags défectueux Takata. L’association dénonce la « gestion chaotique » des rappels de véhicules et l’absence d’indemnisation systématique des consommateurs.
Plainte déposée à Paris
L’action de groupe vise à obtenir réparation pour divers préjudices subis par les propriétaires de véhicules Citroën équipés des airbags Takata. Parmi ces préjudices figurent l’immobilisation des véhicules, les frais d’assurance, de transport et de stationnement, le remplacement des batteries et les préjudices moraux.
La plainte a été déposée devant le tribunal judiciaire de Paris et est en cours de signification en France et aux Pays-Bas, où Stellantis est domicilié. La première audience est prévue le 15 octobre 2025.
Airbags Takata : un rappel massif
Les airbags Takata, jugés « potentiellement mortels », font l’objet d’un rappel massif depuis 2023. Une injonction de type « stop drive » interdit aux propriétaires de véhicules concernés de circuler.
L’UFC-Que Choisir, engagée depuis longtemps sur ce dossier, se dit déterminée à poursuivre son action « jusqu’au bout ».