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Afrique du Sud: Ramaphosa confiant malgré les défis électoraux

Afrique du Sud: Ramaphosa confiant malgré les défis électoraux

Les Sud-Africains ont voté mercredi pour élire les représentants de l’Assemblée nationale et des assemblées législatives provinciales.

Le président Cyril Ramaphosa est convaincu que son Congrès national africain (ANC) remportera la victoire avec une marge saine lors des élections nationales et provinciales qui se sont tenues mercredi en Afrique du Sud.

S’adressant aux journalistes après avoir voté dans une école de Soweto, M. Ramaphosa a déclaré que son parti s’était bien acquitté de sa tâche pendant la campagne électorale qui vient de s’achever, en expliquant ses politiques aux électeurs.

« L’ANC, sous ma direction, a mené une campagne formidable. Nous avons parcouru tout le pays pour aller à la rencontre de nos concitoyens et encourager ceux qui auraient pu hésiter à voter à le faire », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a ajouté : « Le peuple sud-africain donnera à l’ANC, lors du vote d’aujourd’hui, une ferme majorité. Dans mon esprit, dans ma tête, dans mon processus de réflexion, il n’y a même pas de doute à ce sujet ».

L’ANC doit faire face à la concurrence acharnée de l’Alliance démocratique, principal parti d’opposition, des Combattants de la liberté économique, militants, et de l’uMkhonto we Sizwe, récemment créé.

Un nombre record de 27,8 millions d’électeurs sont autorisés à voter dans les 23 292 bureaux de vote mis en place par la Commission électorale indépendante à travers le pays. Le scrutin devait se terminer à 21 heures (19 heures GMT) mercredi, après quoi le décompte des voix commencerait.

Les sondages d’opinion ont cependant prédit que l’ANC verrait sa majorité parlementaire passer sous la barre des 50% pour la première fois depuis l’indépendance de l’Afrique du Sud en 1994.

L’opposition accuse l’ANC d’être responsable de la myriade de défis auxquels l’Afrique du Sud est actuellement confrontée. Il s’agit notamment de la corruption débridée, du taux de chômage élevé, du taux de criminalité record, de l’augmentation du coût de la vie et de la mauvaise qualité des services.

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