Affaire Moustapha Diakhaté, opposants emprisonnés, licenciements massifs : le PIT crie à l’injustice

Affaire Moustapha Diakhaté, opposants emprisonnés, licenciements massifs : le PIT crie à l’injustice

Le Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT-Sénégal) est monté au créneau après l’arrestation de Moustapha Diakhaté, ancien ministre et acteur politique connu pour sa liberté de ton.

Dans un communiqué au ton incisif, le parti de gauche dénonce une nouvelle atteinte grave aux libertés fondamentales, survenue quelques jours seulement après la clôture du Dialogue national sur les institutions, organisé à l’initiative du président de la République.

« Encore une atteinte aux libertés ! Cela ne peut ni ne doit continuer ! », s’insurge le PIT-Sénégal dès les premières lignes du texte. Pour la formation politique, l’arrestation de Moustapha Diakhaté est injustifiée, car ce dernier n’aurait fait qu’exprimer un point de vue critique sur « les manières » de certains dirigeants, sans proférer d’insultes ni commettre d’infraction.

Le PIT insiste : « Sa formule peut sembler sévère, mais il n’a ni insulté ni commis un quelconque forfait. Il a seulement rappelé que la République, c’est aussi une question de port et d’usages. »

Le parti rappelle que Moustapha Diakhaté, même lorsqu’il était au pouvoir, n’a jamais hésité à formuler des critiques ouvertes à l’encontre de ses propres alliés politiques. Pour le PIT, « blesser l’amour-propre d’un vis-à-vis n’est pas un délit et encore moins un crime : cela procède de l’exercice légitime de la liberté d’expression. »

L’affaire Diakhaté intervient alors que d’autres personnalités, dont Abdou Nguer, restent en détention dans des conditions que le PIT juge opaques et arbitraires. Le communiqué dénonce une politique de répression sourde, qui cible autant les opposants que les journalistes ou de simples citoyens.

Selon le parti, une frange de la presse privée reste d’ailleurs « prise à la gorge avec autant de cynisme que d’inélégance ».

À travers cette série d’actions coercitives, le PIT voit une volonté manifeste d’intimider toutes celles et ceux qui osent contester le pouvoir, quel que soit le ton employé. Le parti s’inquiète également du traitement différencié de la justice selon les profils politiques des personnes mises en cause, soulignant que certains partisans du pouvoir bénéficient d’une étonnante clémence judiciaire.

Dans ce contexte, le PIT-Sénégal rappelle avoir déjà, avant même l’ouverture du Dialogue national, condamné « la pénalisation systématique des délits de presse et l’emprisonnement d’adversaires politiques ». Il insiste sur le caractère inaliénable de la liberté d’opinion, garantie par la Constitution, et met en garde contre une répression jugée politiquement contre-productive. « Aucune intimidation ne fera taire un peuple qui souffre et exige des solutions concrètes », prévient le communiqué, évoquant une crise sociale aiguë.

Le parti cite notamment les fêtes de Tabaski et de Pentecôte parmi « les plus éprouvantes de ces dernières années », un chômage galopant, des licenciements massifs, une économie à l’arrêt, des chefs d’entreprise fuyant la pression fiscale, des bailleurs internationaux méfiants et une diplomatie « à ras le sol ».

Alors que le Dialogue national semblait vouloir ouvrir une nouvelle ère d’apaisement et de réconciliation, le PIT constate avec amertume le maintien de « réflexes autoritaires » et d’une gouvernance sourde aux revendications citoyennes. Dans cette dynamique, le parti réclame la libération sans condition de Moustapha Diakhaté, d’Abdou Nguer et de toutes les personnes détenues pour avoir exprimé des opinions critiques. Il appelle à l’abrogation des lois répressives du Code pénal qui étouffent la liberté d’expression et demande la fin immédiate des intimidations menées par les services de sécurité contre les journalistes, les militants de l’opposition et les citoyens engagés.

Dans son appel final, le PIT exhorte les forces progressistes, les organisations de défense des droits humains et les syndicats à se mobiliser pour défendre les libertés essentielles, conquises de haute lutte. « Ensemble, nous devons dire, haut et fort, qu’aucun projet politique sérieux ne peut mériter le soutien populaire en brisant les plumes ou en étouffant les voix critiques », conclut le communiqué.

10 COMMENTAIRES
  • Xaaloo

    LD déena, Ande Dieuf dieufoule dara, PIT mome bakhoul.

  • Ama

    Les temps sont dures pour le PIT, les robinets de Macky sont fermés. Il ne lui reste plus qu’à pleurer sa belle mort.

  • Sagna

    Moustapha perd son temps vieux charognard comme il est, il est utile de grainer ses chapelets que de s’engouffrer à la politique. Il a une courte idée s’il croit qu’il fera du miracle en politique dans ce pays, il se trompe et perd son temps.
    Il ne peut rien contre Ousmane Sonko. S’il est téléguidé qu’il décline l’offre. Il est le seul vieux con qui fait du tapage dans ce pays.
    Qu’il sache que son comportement insolent va le détruire définitivement.

  • Réya

    Si vous êtes mécontents descendez dans la rue au lieu de raler comme des enfants

  • Mayacine amar

    Aller vous faire doutre pit ou je ne sais quoi vous nous amerder bande de voyou Moustapha doit être corriger il est un vieux impoli

  • Traore

    Peuple du Sénégal soyons honnête

  • Fall

    Le pit à du culot en demandant l’abrogation des lois répressives votées alors qu’il membre du régime qui les avait édictées. Qu’avait fait pour les empêcher quand le régime auquel il appartenait assassinait et emprisonnait les sénégalais? Masmouth Diop se retourner dans tombe. Parti de gauche? Mon œil!!! Ce part à couvert tous les crimes et délit de macky Sall. Il était couché comme un tapi ne levant le moindre doigt quant violait les dépôts les plus élémentaires de l’homme pourvu qu’il touche sa part du gâteau. Ce parti de prédateurs ne peut nous tromper ni tromper l’opinion sénégalaise. Il essaie de faire peau neuve mais c’est peine perdue, les sénégalais l’ont mis dans le même panier que l’apr et benno tasyakar.

  • Trix

    Passer tt votre temps a râler. Descendez dans la rue maintenant. Manifestez svp..

  • Amza

    On peut critiquer. dire ses vérités, faire savoir sa position sans démagogie, insultes et haine. Les lois et règlements doivent êtres respectés….

    • Amza

      Parceque son candidat a été vaincu , les vainqueurs sont ses ennemis. Au nom de quoi on doit utiliser tous ses moyens pour vouloir faire échouer ceux qu’on a démocratiquement élus ? C’est pas bon . Tout échec affecterait tout le monde. En politique quand on donne des coups aveuglement, attends toi d’en recevoir s’s pitié….

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