Affaire Moustapha Cisse Lô : « C’est Macky Sall qui nous doit des comptes… », Thierno Bocoum

Vouloir conclure l’affaire Moustapha Cissé Lô sur son exclusion de l’APR suite aux graves insanités qu’il a récemment proférées est très simpliste comme solution, selon Thierno Bocoum.

Duperie…

D’après Thierno Bocoum, c’est une duperie que de nous faire croire que Moustapha Cissé Lô a dépassé les bornes cette fois-ci. Et la vérité est qu’il n’y a jamais eu de bornes à lui exigées tant qu’il s’agissait de défendre le Président Macky Sall.

Règne de Macky…

« Nous avons entendu Moustapha Cissé Lô, durant tout le règne de Macky Sall, insulter copieusement les opposants à son leader de parti. Et son ascension sur le plan politique et institutionnel n’a été que fulgurante. Il a toujours été récompensé jusqu’à en faire le président du parlement de la Cedeao regroupant 15 pays de l’Afrique de l’Ouest. Les règles de la parité ont même été violées pour faire de Moustapha Cisse Lô le premier vice-président de l’Assemblée nationale, derrière un homme, président de ladite assemblée, membre du bureau (Art 13 RIAN) », déclare M. Bocoum.

Domaine privé…

Pour lui, les grotesques et inacceptables injures que nous avons entendues sont du domaine privé. Il revient aux victimes de porter plainte et cette plainte ne peut et ne doit épargner les diffuseurs des audios. A la justice de faire son travail, le cas échéant.

Révélations…

Par contre, les révélations faites dans ces messages, en sa qualité de haute personnalité de l’Etat, sur la gestion du TER et de la réfection du building administratif, doivent être tirées au clair par le procureur de la République qui doit faire jouer sa compétence d’autosaisine.

Règlement de comptes…

« Si l’Apr, le parti du Président Macky Sall, veut en profiter pour régler des comptes c’est du ressort de sa cuisine interne, mais que ce parti ne nous fasse pas croire à une forme de pudicité dans sa démarche. Quant à Macky Sall et autres leaders qui utilisent des citoyens pour défendre leur personne à travers des insanités, ils doivent rendre compte devant l’histoire », poursuit Thierno Bocoum.