Affaire GFC – Fambengue Séne : « La rançon de l’errance, de l’empressement et de la boulimie… »

Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas. Il faut au moins reconnaître à Lat Diop son altruisme pour la population de Guediawaye. Les actes de haute portée sociale qu’il a posés sont visibles dans les 4 coins de la ville. Un livre entier ne suffirait pour contenir les réalisations immatérielles à son actif.

Son engagement politique pourrait faire croire que ses actions ont une connotation politicienne. Que nenni! L’ homme a une perception de l’humain qui transcende les calculs politiciens et l’exhibitionnisme. Ce sont les valeurs humaines de l’altruisme, de l’amour du prochain et de la solidarité agissante qui forgent sa personnalité.

Ces valeurs intrinsèques qui trouvent leur sève nourricière dans son éducation familiale, son parcours scolaire, universitaire et spirituel sont adossées à un culte de l’excellence dans le travail l’avaient amené à se faire violence pour prendre les destinées du Guediawaye Football Club. En un temps record il a insufflé au club un souffle nouveau qui s’est traduit par des performances sportives sans précédent dans l’histoire de Guediawaye.

Son amour viscéral pour Guediawaye à laquelle il tient comme à la prunelle de ses yeux a fortement redoré le blason de la localité au point de devenir son symbole identitaire de premier plan. Pourtant, ce ne sont pas les prétextes qui lui manquent pour abandonner le club à son propre sort. C’est méconnaître Lat Diop qui est un homme de défis et le défenseur des causes nobles.

La non adhésion d’une partie de la population de Guediawaye à sa cause politique, son manque de temps inhérent à ses obligations administratives, la gestion de la ville par un opposant sont autant d’éléments objectifs dont il pourrait se prévaloir pour ne rien entreprendre. Cet homme méritait mieux que d’être poignardé dans le dos par une trahison et un abus de confiance cynique et inique.

Ce qui est le plus ahurissant dans cette affaire est des gens encagoulés lâches et veules essaient à tout prix de disculper les présumés coupables. A défaut de parvenir à la hauteur de Lat Diop du point de vue des actions salvatrices envers la communauté, ils essaient de le vouer aux gémonies par le jeu des alliances conjecturelles contre nature.

Mauvaise foi quand tu nous tiens! Il n’est pas besoin d’être un expert pour savoir qu’il faut être un homme de cœur et d’honneur pour présider aux destinées d’un club, singulièrement de la banlieue où la prégnance des exigences sociales fait que tous et tout sont pris en charge par le Président. Il faut être Lat Diop pour le faire! En attendant que la justice fasse éclater la vérité pour que nul n’en ignore, il y’a lieu de s’offusquer de que le Président Diop paie le tribut de dirigeants gagnés par l’errance, l’empressement et la boulimie.

* Par Fambengue Sène

1 COMMENTAIRE
  • Massogui

    La question, d’où ce Monsieur tire cet argent ?

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