Affaire Bamba Dieye: Le Grand Parti rappelle les propos graves de Mansour Faye et de Moustapha Diop à l’endroit des magistrats

L’affaire Bamba Dieye continue d’alimenter l’actualité politique du Sénégal depuis quelques jours. Loin d’être insensible à cette actualité, le Grand Parti s’est fendu d’un communiqué pour réagir.

« La Convention nationale des cadres du Grand parti apporte son soutien à l’endroit de l’honorable Député Cheikh Bamba Dieye suite à l’injustice que l’État du Sénégal vient de lui appliquer à travers une convocation à la division des investigations criminelles. Les cadres du GP dénoncent avec la plus grande fermeté cette justice à deux vitesses que le Président Macky Sall a fini d’instaurer au Sénégal », indique d’emblée le document qui nous est parvenu.

Selon les collaborateurs de Malick Gackou, cette situation traduit l’existence d’une justice sélective rappelant des cas plus graves avec des Ministres de la république qui ont tenu des propos plus graves.

« Les cadres du GP rappellent au Ministre de la justice et au Procureur de la république que des propos plus graves ont été tenus par le Ministre Mansour Faye à l’endroit des juges communautaires de le CEDEAO sans être inquiété. Nous rappelons que le Ministre Moustapha Diop, a qualifié les magistrats de la Cour des comptes de « petits magistrats ».
Nous rappelons que le Président de la république, ainsi que le Ministre de la justice ont foulé au pied l’arrêt de la CEDEAO avec la complicité de certains juges. »

A ce titre indiquent ils « la justice sénégalaise a perdu toute sa crédibilité ».

Revenant sur le cas Bamba Dièye, le Grand Parti de relever que le régime en place veut manifestement violer le principe de la séparation des pouvoirs
« Les cadres du GP, soulignent que la convocation de l’honorable Député Cheikh Bamba Dieye, viole l’article 61de la constitution et l’article 51 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Ces deux dispositions disposent : « qu’un Parlementaire ne peut être recherché ni poursuivi à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions ».

Face à cette situation, le parti de Malick Gackou propose une solution pour un respect scrupuleux du principe de la « séparation des pouvoirs et une réelle indépendance de la justice »
« Ainsi, pour éviter l’immixtion de l’exécutif dans les affaires du judiciaire, pour une réelle séparation des pouvoirs et une réelle indépendance de la justice, la création d’une Cour constitutionnelle remplaçant le Conseil constitutionnel téléguidé par l’exécutif demeure plus que nécessaire. C’est dans cette perspective que le Programme Alternatif Suxali Sénégal (PASS) en a fait un de ses objectifs majeurs. L’objet de cette Cour constitutionnelle permettra déjà au citoyen de pouvoir la saisir directement en cas de violation de ses droits, ce qui reste impossible avec le Conseil constitutionnel. Cour dont le Président de la république ne sera plus membre et qui sera composée de toutes les franges de la population. Ainsi, y siégeront des Professeurs d’Université, des membres de la société civile, des membres de l’opposition qui seront choisis avec des critères de transparence et de crédibilité. Cette Cour sera présidée par un Magistrat choisi par ses pairs pour une bonne administration de la justice et une bonne assistance du justificiable ».

5 COMMENTAIRES
  • Baboy kane Ba

    Le Sénégal sera bientôt un emblème de la dictature

  • Sambasene566

    Vraiment léger comme comparaison par rapport à ce qu a dit bamba dieye. Independence de la justice d accord mais un prétendant aux hautes fonctions de la république devrait tenir un autre langage. Cette intervention est simplement pas à la hauteur.

  • ndoye

    Pas de comparaison de propos svp.

  • Mbemba Sidibé

    Hé ça grève l’oeil non… cette justice à deux vitesses !

  • Ibrahima Fall

    Il faut l ecrouet

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