Accidents de la route: Gora Khouma endosse la faute des chauffeurs mais…

Gora Khouma a situé les responsabilités des nombreux accidents de la route au Sénégal. Invité de l’émission Yonwi de Rfm,  met ses pairs chauffeurs au premier banc des accusés.

Au Sénégal, des centaines de personnes ont péri dans les accidents de la route. Cela, en seulement huit (8) mois, rapporte le journal l’Observateur. Des chiffres qui font froid au dos. « Je suis sidéré, très triste. Ce qu’il se passe actuellement n’a jamais eu par le passé. Je ne sais pas s’il s’agit d’une malédiction ou quoi. Les accidents ont toujours eu lieu. Mais pas à ce rythme. Toutes les couches sont touchées, autorités ou citoyen simple, nouveaux véhicules ou anciens« , se désole Gora Khouma.

Causes

Jusque-là, difficile de déterminer les causes de ces accidents, pour l’essentiel, mortel. En effet,  l’hécatombe s’amplifie. Certains observateurs jettent un regard accusateur dans le compte des transporteurs. D’autres par contre, fouille dans le parc automobile sénégalais. « Notre petite expertise nous permet de déterminer les causes d’un accident. Mais les sénégalais, que ce soit journalistes, paysans ou pouvoir trouvent comme unique cible, les chauffeurs et s’en arrêtent là« , a déclaré le secrétaire général de l’Union des routiers du Sénégal (Urs) ajoutant que tant qu’ils s’en arrêtent là, le problème ne va pas se régler. Il s’agit d’une chaîne poursuit-il, et tous les maillons de cette chaîne doivent se sentir responsable. « Mais nous les chauffeurs, sommes d’accord que nous sommes les premiers responsables parce que tant que la voiture n’est pas en mouvement, il n’y aura pas d’accident« , a-t-il avoué.

Solution

On propose, pour sortir les sénégalais de ce calvaire des accidents, le permis à points. Une idée née de « l’indiscipline » des chauffeurs. « Le propriétaire d’un véhicule à le devoir de s’occuper de celui-ci en signalant toutes les pannes. A cela, s’ajoute la connaisse parfaite du code de la route« , a dit Gora Khouma rappelant au passage qu’il existe « trois catégorie de conducteurs« . Selon lui, il s’agit d’un bon conducteur qui connait le code de la route et qui l’applique normal, celui qui a toutes ces dispositions et qui fait du « je m’en foutisme », et celui qui ne connait ni le code ni ne sait conduire. M. Khouma de fustiger les conditions de délivrance des permis de conduire où il note la présence des courtiers.