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Ablaye Niang Ndar et le Magal de Touba de 1943

Avec le rappel à Dieu, ce mercredi de Serigne Ablaye Niang Ndar, Senego revient sur une partie de son portrait réalisé par ndarinfo.com, en novembre 2011. Ce chanteur du Khassaödes rapportait scrupuleusement les écrits de Mame Bamba. 

Tout a commencé en 1932, lorsque son père, Mor Absa Niang, l’inscrit à l’école coranique de Moukhsine Diop. Il avait alors cinq ans. Après dix années passées auprès de ce maître coranique, il change d’école et va chez Tahirou Dièye, à Saint-Louis. C’est là-bas qu’il apprit les khassaïdes.

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Abdoulaye Niang accueillait tous les hôtes mourides…

‘On apprenait les khassaïdes chaque jour après la prière de Takoussan (c’est la prière de 17heures)’, explique-t-il de sa voix tremblotante, hésitante et cassée. L’homme arrive à peine à se faire entendre.

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… A la gare ferroviaire

Avec son groupe, Abdoulaye Niang avait la charge d’accueillir tous les hôtes mourides qui venaient à Saint-Louis. ‘C’est à la gare ferroviaire qu’on allait les attendre en chantant les khassaïdes’, révèle le chanteur. Un boulot auquel il fit montre d’un dévouement sans faille. Ce qui lui a valu une participation au Magal de Touba de 1943.

Magal de Touba de 1943, un tournant

L’édition du Magal de Touba de 1943 lui permet de montrer ses talents de chanteur. Il se souvient : ‘Serigne Modou Moustapha Mbacké qui était le Khalife nous avait remis 1 500 francs en guise de récompense pour notre participation à la cérémonie religieuse’. .

Ainsi  il créa sa propre troupe

Après avoir acquis une solide expérience dans le domaine, Abdoulaye Niang crée sa propre troupe avec ses proches. Un groupe qu’il fait découvrir, par monts et par vaux, sur le national et même sur l’international.

160 rencontres religieuses par an

‘J’ai fait toutes les régions du Sénégal à l’exception de Ziguinchor. Je n’ai jamais eu l’occasion d’aller là-bas’, regrette-t-il. Ses chansons étaient sollicitées partout. Petit à petit, le chanteur monte au pinacle. Il décompte environs 160 rencontres religieuses par an. La Côte d’Ivoire, la France, entre autres pays étrangers, ont à maintes reprises fait appel à ses services.

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6 commentaires

  1. Babacar Sadikh

    Le mort vivant ,non les senegalais sont forts .Inhumer quelqu’un in absentia a Bakhia avec video a l’appui .

    Non jesuis tombe des nues quand ,ce matin ,j’ai vu le vieux dans une video presque ahuri d’apprendre sa propre mort .

    Mon Dieu ,il se debattait comme pour dire a l’ange Gabriel que ce n’est pas lui et que le journaliste s’etait trompe.En effet les morts ne sont pas morts ….

    Que Dieu lui accorde longue vie .


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