Abdou Diouf : 90 ans, une vie au service du Sénégal et de la Francophonie

L’ancien président du Sénégal, Abdou Diouf, a célébré ses 90 ans le dimanche 7 septembre 2025. « L’homme d’Etat doit cultiver plus que tout autre la vertu d’humilité et de patience », a-t-il confié lors d’une interview accordée à la presse sénégalaise un an après l’alternance de 2000.

Abdou Diouf a dirigé le Sénégal de 1981 à 2000, une période marquée par des défis économiques et l’introduction du pluralisme politique. Son mandat a été marqué par des réformes économiques difficiles, notamment des programmes d’ajustements structurels qui ont eu des conséquences sociales importantes, comme la hausse des prix et le gel des salaires. L’ancien président a également engagé le pays dans une transition démocratique, concrétisée par la première alternance pacifique en 2000, lorsqu’il a reconnu la victoire de son adversaire, Abdoulaye Wade. Cet acte a été salué comme une leçon magistrale de démocratie, renforçant la culture républicaine du Sénégal.

Après sa présidence, Abdou Diouf a dirigé l’Organisation internationale de la Francophonie pendant douze ans, promouvant le dialogue et la solidarité entre les peuples. Lors d’une rencontre avec la presse sénégalaise en juillet 2001, il a partagé ses réflexions sur son parcours, soulignant l’importance de l’humilité et de la patience pour un homme d’État. Il a également évoqué sa foi et l’importance de la famille dans sa vie après la présidence.

Le professeur Maurice Soudieck Dione a salué le rôle d’Abdou Diouf dans la stabilisation et le raffinement du jeu démocratique sénégalais, citant notamment le Code électoral consensuel de 1992 et la création de l’Observatoire national des élections (Onel) en 1997. Ces mesures, selon le Pr Dione, témoignent de l’engagement du président Diouf pour une démocratie apaisée.

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2 commentaires

  1. Fall

    Du n, importe quoi qu’elle vie au service du Sénégal ce monsieur attend sa mort pour être enterré au Sénégal… Nos anciens présidents savent que Sénégal dou réuw ils finissent leur mandat et s, en vont dans les pays civilisés et attendre leur mort…sarap lii ce pays n, est n, est qu, un cimetière pour eux


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