Mercredi à New York, le Président Diomaye Faye a appelé à une approche multidimensionnelle pour lutter contre l’extrémisme violent. Lors d’une rencontre de l’initiative « En défense de la démocratie : combattre l’extrémisme », il a souligné la nécessité de réponses sécuritaires, éducatives et culturelles pour déconstruire les idéologies de haine.
Le Président Diomaye Faye a participé à cette rencontre aux côtés de plusieurs autres chefs d’État, dont Gabriel Boric Font (Chili), Lula da Silva (Brésil), Yamandú Orsi (Uruguay), Bajram Begaj (Albanie), ainsi que le président colombien Gustavo Petro Urrego et le chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez. Il a identifié trois priorités pour préserver la démocratie : consolider la confiance entre les peuples et leurs dirigeants par le biais d’institutions justes et indépendantes, défendre le multilatéralisme et lutter contre l’extrémisme violent. « Il faut combattre l’extrémisme violent par des réponses sécuritaires mais aussi éducatives et culturelles, afin de déconstruire les idéologies qui nourrissent la haine », a-t-il déclaré, selon l’APS.
Le chef de l’Etat sénégalais a également insisté sur l’importance du dialogue, de l’équité et de la justice sociale pour renforcer les démocraties et construire un monde plus stable et solidaire. Cette rencontre s’est tenue dans le cadre de la 80e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), dont le thème est « Mieux ensemble : plus de quatre-vingts ans au service de la paix, du développement et des droits humains ». Mardi, le Président Diomaye Faye avait pris la parole à la tribune de l’ONU pour dénoncer la situation israélo-palestinienne, la qualifiant de « tragédie indescriptible aux allures d’un nettoyage ethnique », comme rapporté par Sud Quotidien.
Le discours du Président Diomaye Faye à l’ONU a été salué pour sa portée humanitaire.