6000 Sénégalais sont en situation irrégulière en Europe…

Fabrice Leggeri, directeur exécutif de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Fontex) a annoncé, lors d’un point presse, ce mercredi, que le nombre de Sénégalais en situation irrégulière recensé en 2017, est de 6000 personnes, contre 10 000 en fin 2016. 

« Depuis juillet 2017, il y a une diminution importante des franchissements des frontières en provenance de la Lybie. C’est un phénomène qu’il faut avoir sous surveillance » a indiqué Fabrice Leggeri, ajoutant qu’il est « inacceptable que des gens soient livrés aux groupes terroristes ».

Après avoir rencontré les autorités sénégalaises et les ministres des Affaires étrangères, confirme VoxPop, le directeur a suggéré que cette diminution des sans-papiers est un résultat de la situation en Méditerrané, la condition en Libye et les performances de la surveillance des côtes qui intercepte les migrants.

Selon les estimations d’un rapport de Organisation internationale pour les migrations sur les mouvements de migration dans le monde, depuis le 1er janvier 2015, 400 migrants sont morts chaque mois  en traversant la Méditerranée.

« Nous avons exploré comment renforcer la coopération entre le Sénégal et l’Union européenne », a expliqué le Directeur exécutif de Frontex, espérant que, « à partir du programme Era (Académie de Droit Européen), nous pouvons développer des missions pour détecter des actes de criminalité en mer ».

Selon M. Leggeri, « la gestion des frontières, c’est aussi la gestion de la sécurité. Nous ne sommes pas loin de finaliser un accord avec les autorités sénégalaises. C’est un intérêt commun de lutter contre les trafics ».

1 COMMENTAIRE
  • oscar

    Quand l’Union européenne déplace ses frontières en Afrique pour matérialiser leur lutte contre l’immigration,tout simplement. Imaginons l’Union Africaine qui s’évertue a contrôler les cotes siciliennes.Le Fontex prépare des conventions avec nos pauvres,pour une organisation prochaine de ses milliers de migrants sans papiers comme a eu confirmer Leggeri.Puisque il’y a aucun accord pour leur régularisation.
    Pourtant s’il s’agit d’accords commerciaux ou d’exploitation de nos ressources, il n’y aucune restriction.

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