4 plaintes collectives contre les dérives audiovisuelles : Jamra liste les séries visées…

Le collectif des 48 Structures Plaignantes est, à nouveau, au regret d’informer les instances étatiques compétentes que certaines séries télévisées poursuivent leur mépris royal des « mises en demeure » du Tribunal de l’audiovisuel (CNRA), relativement à leur fâcheuse tendance à ne promouvoir que des OBSCÉNITÉS, comme si leurs promoteurs ne cherchaient qu’à choquer au maximum l’auditoire, pourvu que les dérives qu’ils véhiculent puissent booster leurs recettes financières. Au mépris de la sensibilité des téléspectateurs. Et de la préservation de nos bonnes mœurs.

1- APRÈS l’APOLOGIE de l’ADULTÈRE et des symboles LGBT, sur fond de PORNOGRAPHIE verbale, à l’actif de cette série perverse qu’est INFIDÈLES (EvenProd), celle-ci continue de fouler au pied nos valeurs sociétales en s’inscrivant dans un nouveau registre, consistant à promouvoir crûment les INSULTES DE MÈRE à l’écran ! Ce qui avait d’ailleurs valu à la téléréalité intitulée « KAWTÉF » (SenTv) d’être sanctionnée, en 2015, par le CNRA, sous le magistère du défunt président Babacar Touré, par l’arrêt pure et simple de sa diffusion.
2 – UNE SCÈNE érotique entre Amy Léa et Abdoul Magib dans l’épisode 29 de la serie “KARMA” (Marodi), fait également polémique. Une séquence qui a été capturée et fortement décriée sur les réseaux sociaux. Dont nous avons fait parvenir des extraits aux destinataires de nos plaintes.
FACE au tollé provoqué par cette scène très osée, et lorsqu’il s’est rendu compte de sa bourde, le producteur « Marodi » s’est empressé de supprimer cet épisode 29 sur les réseaux sociaux, avant de le republier à nouveau, quelques minutes plus tard, mais sans la séquence érotique qui fait polémique. Aveu ne peut être plus lamentable.
3 – NÉÉGOU SEY » (SkyTv), sans doute dopé par L’IMPUNITÉ dont semblent se prévaloir ces deux producteurs ci-dessus nommés, vient de déclencher à son tour une avalanche d’indignations dans l’opinion, avec une séquence truffée d’obscénités, tant langagières que physiques. Et dont l’extrait-vidéo que nous avons fait parvenir au Régulateur de l’audiovisuel se passe de commentaire.
ET COMME pour confirmer la stratégie malsaine de marketing dont certains producteurs véreux semblent avoir fait leur cheval de Troie, les nouveaux arrivants sur le champs des dérives audiovisuelles se réfugient déjà sous cet argument fallacieux : « Non, c’est sur YOUTUBE que ça passe UNIQUEMENT »!
L’ON SE RAPPELLE que c’est cet argument ridicule et simpliste que EvenProd avait brandi lorsque nous dénoncions la fameuse séquence de la série INFIDÈLES où une fille, pour prouver à son boy-friend qu’elle était en période de menstrues, n’avait pas trouvé mieux que d’extirper de son slip un coton hygiénique imbibé de sang, qu’elle a brandi sans vergogne.
FAISANT semblant d’ignorer que ce type de séquences, qui consacrent une DÉGRADATION EXTRÊME DE L’IMAGE DE LA FEMME SÉNÉGALAISE, à travers un support de diffusion de portée planétaire comme YouTube, impacte plus fortement les mass-medias. Beaucoup plus même que ne le feraient nos télés locales. Et donne une perception négative, plus prégnante, de la société sénégalaise à l’étranger. Causant ainsi moralement du tort à la majorité de nos concitoyens, imbus des nobles valeurs bien sénégalaises.
SI LES CULTURES hindoue et japonaise sont aujourd’hui si respectées et admirées de part le monde, c’est bien parce que les producteurs audiovisuels de ces pays, imbus de patriotisme culturel, prennent soin de n’exporter que leurs valeurs sociales les plus positives, par le biais de leurs savoir-faire artistiques et cinématographiques.
IL EST BIEN HEUREUX que de récentes dispositions du droit pénal sénégalais, tenant compte des dernières évolutions de la technologie numérique, aient procédé à l’adoption de nouvelles infractions liées aux Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic).
AINSI, nombre de chefs de familles et d’éducateurs spécialisés, soucieux de la préservation de la santé mentale et morale de nos enfants, saluent la pertinence de la loi numéro 2008-11 du 25 janvier 2008, portant sur la CYBERCRIMINALITÉ, notamment la diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs (article 2). Elle vient renforcer les dispositions du Code pénal qui, en son article 431-60, sanctionne sévèrement celui qui, par un moyen de communication électronique affiche, expose ou projette AUX REGARDS DU PUBLIC tous imprimés, photographies, films ou images CONTRAIRES AUX BONNES MŒURS ». Confirmant ainsi les dispositions pérennes du Code pénal sur l’attentat à la pudeur et l’outrage PUBLIC aux bonnes mœurs (articles 318 et 324).
4 – LE COLLECTIF des 48 cosignataires de cette PLAINTE contre les séries télévisées perverses qui font ouvertement la promotion de la DÉBAUCHE à travers des séquences subliminales banalisant l’idéologie LGBT, pour la faire admettre dans les frêles esprits des adolescents comme une «normalité», ont décidé d’inclure dans cette présente PLAINTE la promotion des DÉVIANCES SEXUELLES, à travers les bandes dessinées pour enfants, vulgarisées par le dessin animé intitulé «Bienvenue chez les Loups», qui passe en boucle sur «NICKOLÉDÉON» (canal N°86 du bouquet CANAL-HORIZON). Et dont nous avons fait parvenir des extraits à qui de droit.
LA PROMOTION de L’HOMOSEXUALITÉ et du LESBIANISME juvéniles, à travers les bandes dessinées pour enfants, semble être la nouvelle trouvaille de lobbies obscures, dans leur volonté maléfique de pervertir les franges sociales plus vulnérables, pour bâtir une société sans Dieu.
FACE À LA PERSISTANCE des dérives notées dans ces scandaleuses productions audiovisuelles, qui se muent de plus en plus en véritables entreprises de PERVERSION DU JEUNE PUBLIC et de destruction de nos valeurs, il nous a semblé utile de diversifier les destinataires de nos plaintes, en y incluant cette fois-ci, en sus du CNRA, le PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE. Afin que dans leurs missions régaliennes de protection des nobles valeurs de notre société, que ces hautes autorités puissent opposer des mesures fortes, avant que les impacts de ces œuvres de déliquescence sociale ne produisent des effets désastreux regrettables, particulièrement auprès des franges les plus fragiles, à savoir les jeunes.
SI JAMRA et ses alliés, regroupés dans le « Collectif des 48 organisations plaignantes contre les dérives audiovisuelles », étaient restés de marbre pendant une quinzaine de jours, durant lesquels des milliers de Sénégalais déversaient leur colère dans les réseaux sociaux suite à d’inadmissibles récidives d’OBSCÉNITÉS télévisuelles, c’était pour nous assurer que nous ne ferions pas (à nouveau) l’objet d’un déroutant « wax-waxét », de la part de certains indignés de circonstance !
MAIS À PRÉSENT que l’indignation semble avoir atteint son paroxysme, au vue surtout des centaines de messages et d’extraits vidéos que nous ont fait parvenir des internautes eux-mêmes, par Hashtag-Facebook, Messenger, WhatsApp et Mail, JAMRA et ses 48 alliés peuvent à présent informer l’opinion de leur volonté commune de mener ce légitime combat jusqu’aux termes prévus par les lois et règlements en vigueur. En se réservant toutefois le droit, comme solution ultime, d’organiser une MARCHE PACIFIQUE DE PROTESTATION contre ces producteurs audiovisuels, qui paraissent davantage soucieux de gains financiers que de la préservation des nobles valeurs que nous ont généreusement léguées nos vaillants ancêtres et les grandes figures religieuses qui reposent en terre sénégalaise.
Le combat continue !

3 COMMENTAIRES
  • deug rek

    moi , j ai simplement eliminer la telé a la maison .
    PLUS DE TELEVISION .

  • Ibou

    Sa fille se comporte comme une traînée et il vient donner des leçons de morale !?
    Qu Il s occupe de ses enfants au lieu d emmerder les citoyens !

  • Malick Diallo

    je demande exsatement jameras wuest ce son role dans la societè

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