Le passage du ministre en charge de l’Énergie devant l’Assemblée nationale a mis en lumière de nombreuses zones d’ombre autour du projet AEE POWER EPC. Selon le communiqué du député Thierno Alassane Sall (TAS) reçu, le ministre a « éludé des questions pourtant claires et précises » sur le nombre exact de villages électrifiés par la société, invoquant le fait que le dossier était devant la justice.
« Une telle justification peut légitimement être interrogée. La saisine de la justice peut-elle faire obstacle à la communication, devant la Représentation nationale, d’informations objectives, vérifiables et neutres ? », s’interroge Thierno Alassane Sall dans le communiqué., qui souligne que le refus de répondre pourrait « contrevenir au principe de séparation des pouvoirs ».
La gestion des financements publics reste également floue. « Quelle est l’utilisation exacte des 37 milliards de francs CFA déjà mobilisés ou, à tout le moins, où est la liste d’au moins 600 villages électrifiés qui permettrait d’en attester la bonne affectation ? » s’interroge le communiqué. Selon TAS, la communication de l’ASER, marquée par des tournées médiatisées, contraste avec l’absence d’éléments tangibles.
L’ASER et d’autres représentants de l’État se rendraient actuellement en Espagne, dans ce que le député qualifie d’« opération de communication », espérant une « miraculeuse levée de la suspension des décaissements décidée par les bailleurs espagnols ». TAS rappelle que, malgré une ordonnance favorable de la Cour suprême et les démarches entreprises, la suspension du financement reste en vigueur.
Selon TAS, des voix parlementaires ont critiqué l’Agence pour ses pratiques. Le député Adama Diallo, ancien secrétaire général du ministère de l’Énergie, a demandé à l’ASER « de citer un seul programme d’électrification rurale lancé par l’Agence sous l’actuel régime », et la réponse fut « aucun ». Le député Djimo Souaré a dénoncé « la médiatisation outrancière » de villages électrifiés, rappelant que certains avaient été électrifiés par le programme GAUFF INTERNATIONAL dès 2017.
Au final, TAS souligne « l’absence de réponses factuelles, les contradictions entre la communication officielle et la réalité des programmes, ainsi que les incertitudes sur l’utilisation des financements » expliquent pourquoi le ministre a « soigneusement évité de répondre de manière précise aux questions posées par la Représentation nationale ».

KI NA TOPPFEULEE !!
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Tu as porté plainte contre x et maintenant il faut attendre la justice. Hypocrite