25 mars 2012 – 25 mars 2021 : Après 9 ans au pouvoir, Macky Sall maintient le flou
Le 25 mars 2012, le Sénégal connaissait la deuxième alternance démocratique, après 12 ans de pouvoir libéral. Ce jeudi 25 mars, Macky Sall passe ses neuf ans, jour pour jour, au Palais de l’avenue Roume. Avec 65,8 % des voix contre 32,4 % pour Me Wade, il est le président le mieux élu de l’histoire du pays.
Après une seule tentative, Macky Sall a remporté l’élection présidentielle de 2012. Il devint ainsi le quatrième président de la République sénégalaise, et offre au pays de la Téranga la deuxième alternance politique de son histoire.
Une courte marche vers le pourvoir
En 2012, Macky Sall Sall était déjà bien connu dans le paysage politique sénégalais. D’obédience libérale, il a cheminé de prime abord avec Abdoulaye Wade, président sortant et candidat à sa propre succession. De ministre d’État, ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Hydraulique à la primature, entre autres, l’ancien maire de Fatick aura gravi plusieurs les échelons.
Alliance pour la République
Après un conflit avec Abdoulaye Wade, il quitte le Parti Démocratique Sénégalais (Pds) et fonde l’Alliance pour la République (Apr) en 2008. L’homme sillonne ensuite le Sénégal et la diaspora aux fins à la fois de polir davantage son image et de massifier le nouveau parti. Le 10 décembre 2011, il a été investi officiellement candidat à la présidentielle de 2012. Une candidature portée par son parti au sein d’une coalition de 28 partis et 4 mouvements citoyens nommée « Macky 2012 ». Au soir du scrutin du 25 mars, il remporte l’élection avec 65,8 % des suffrages.
Espoir
Un grand espoir était porté sur le jeune chef de l’Etat – le plus jeune de l’histoire du pays – surtout que le natif de Fatick avait réussi, tout au long de la campagne présidentielle à vendre aux Sénégalais la fameuse « gouvernance sobre et vertueuse« . Slogan qu’il opposait au régime de son prédécesseur, Abdoulaye Wade, voué aux gémonies en raison des craintes d’une dévolution monarchique au fils, Karim Wade jadis décrit comme « ministre du ciel et de la terre » au regard des fonctions cumulées.
Chasse aux adversaires politiques
La gouvernance du nouveau président sera vite troublée lorsque Macky Sall « ressuscita » la Cour de répression de l’enrichissent illicite (CREI) sous le prétexte d’une demande sociale. Sur les 25 personnalités jadis ciblées, seul Karim Meissa Wade fera les frais de cette institution présentée par nombre d’observateurs telle une machine à abattre des adversaires politiques. Et comme pour conforter les doutes, le fils de l’ancien président de la République a été condamné, en 2015, à six ans de prison ferme et une amende de 138 milliards de francs CFA. Sous cette peine, il était exclu de facto de la course vers la magistrature suprême.
La machine « judiciaire » ne s’arrêta pas. L’ancien maire de la ville de Dakar a aussi payé un très lourd tribut dans la gestion de la caisse d’avance de la mairie de Dakar. Un 7 mars 2017, l’ex député fut écroué et court-circuité de la Présidentielle de 2019.
A ces deux hommes politiques malheureux, vint s’ajouter la longue liste des candidats de la présidentielle de 2019 forclos par le biais d’un parrainage citoyen.
Deuxième et « troisième » mandat
Face à quatre candidats (Ousmane Sonko, Madické Niang, El Hadj Issa Issa Sall, et Idrissa Seck), Macky Sall a été réélu avec 58,27%. Depuis, le question du troisième mandat est suspendue sur toutes les lèvres. D’autant plus que les occasions ne manquent pas pour le président de lever le suspense. Mais le locataire du Palais de Roume maintient le flou : en atteste son « ni oui ni non » !
Birama THIOR
Journaliste
les plus pires 9 années des Sénégalais
toute famille tous mes amis qui sont allés récemment au Sénégal parle d’une même langue …le peuple est fatigué ils ont du mal s’en sortir y’a de plus en plus de pauvres au Sénégal la famine qui s’installe et autres j’en passe…..
Que de menteurs combien coûtait le gaz
Et la baisse de l’électricité
Macky son seul tort qu »il travaille
Et ne distribue pas le fric
Espèces de fainéants
Travaillez et faites travailler ses méninges
Au Sénégal si tu vas faire la drague
Des que vous échouez c’est à cause de l’état
Voyez votre messie qui laisse ses deux femmes,il déclare que c’est l’état l’a poussé à faire ces conneries bannies
Macky continue de travailler
Vive le senegal
Inchalla il va foutre le camp en 2024 sinon ce sera un gros coup pied dans les fesses qui va le bouter hors du palais
En tout cas la rue lui a envoyé un fort signal à décortiquer..
des types comme iso madior fall le méneront dans les abîmes de l’histoire.
Qu’il se rappelle que quand le bateau était en eaux troubles il y a quelques semaines il était seul.
Tous les rats étaient retranchés dans leurs trous.
S’il n’a pas appris de cela, repp na
qu’ils ailles se faire foutre…ils sere as rien se veux rien
nous réclamons Karim Wade
cava être séré en 2024 incha allah
NANIOU MOUGNE TE NIANE LI THI DESS BARIWOUL. DINA NIOU ABBAL
Renzi voulait dire que Macky ne fut pas un élément hors du commun à l’image de Farba Senghor
Il a trahi l’espoir de tout un peuple.
En 2012 tout le monde croyait qu’il allait être le lucki Luck des chefs d’État africains avec ses beaux slogans de l’époque.
Le pouvoir rend fou.