La direction de l’hôpital d’enfants Albert Royer de Fann a décidé de procéder à la fermeture des blocs opératoires, des services de chirurgie pédiatrique et d’anesthésie-réanimation. Cette décision est motivée, d’après la direction, par le fait que l’immeuble qui les abrite ne répond « plus aux normes« . L’annonce a été faite par la directrice dudit hôpital, Dr Issa Tall Diop, en marge de la célébration de la Journée de l’arbre.
Le bâtiment qui les abrite ne répond « plus aux normes« …
Ainsi, nous dit lequotidien, les blocs opératoires de l’hôpital d’enfants Albert Royer ont été provisoirement fermés, compte tenu du fait que le bâtiment qui les abrite ne répond « plus aux normes« . « Nous présentons nos excuses, nous annonçons de façon officielle la fermeture des blocs opératoires, des services de chirurgie pédiatrique et d’anesthésie-réanimation… Vous n’êtes sans savoir que depuis deux mois, ces services sont en train d’être délocalisés. Déjà les hospitalisations et les bureaux des professionnels ont été délocalisés, les salles de plâtre et de soins aussi« , a déclaré Dr Issa Tall Diop.
Important…
D’après la directrice de l’hôpital d’enfants Albert Royer, « il ne restait que les blocs opératoires. Le bâtiment ne répondait plus aux normes. Nous avons jugé important, avec l’arrivée de l’hivernage, de fermer ces blocs pour une durée de deux mois. Cette fermeture est provisoire, en attendant que nous terminions des abris qui vont servir de blocs de façon transitoire« .
300 enfants chaque matin…
Elle poursuit : « Sur une période de deux ans, ces deux services qui constituent trois blocs opératoires seront reconstruits par l’Etat du Sénégal et les partenaires comme la Fondation Gorgui Sy Dieng et l’Ong Natanguée (…) l’hôpital d’enfants Albert Royer est une référence nationale et internationale. Nous recevons 300 enfants chaque matin du pays et de la sous-région, mais c’est pour la sécurité de ces enfants et des usagers que nous avons jugé important de fermer« .
Le personnel n’était plus en sécurité…
Pour sa part, le Pr Gabriel Ngom, chef du Service de la chirurgie, précise que « le bâtiment qui abrite le bloc opératoire est hors d’usage, car il y a eu deux expertises qui ont conclu qu’il ne répondait plus aux normes. Ces expertises ont été réalisées depuis deux ans, mais nous avons continué à travailler sous tension, car le personnel n’était plus en sécurité de même que les usagers. Cette situation peut être à l’origine de problèmes électriques et d’infection. Nous avons profité des vacances universitaires, car beaucoup de membres du personnel sont des universitaires, pour réfectionner un bâtiment provisoire en attendant la construction« .