Moussa Fall, Président du mouvement « Sénégal sunu yitté » et Cie étaient au marché de Grand Yoff. Compte tenu de la situation sanitaire du moment, ils ont voulu accompagner les commerçants dans ces lieux de regroupement afin de les sensibiliser sur la gravité de l’heure.
Mission…
Moussa Fall compte sillonner bon nombre de marchés, de garages, entre autres lieux où on note un nombre considérable de regroupement des populations pour les sensibiliser sur la pandémie. Sa mission : tenter de réduire au maximum le risque de propagation du virus dans ces lieux.
« On note une 2e vague tellement intense. On a noté plusieurs décès dans la semaine. Et je pense que la meilleure manière de lutter est la sensibilisation« , selon le Président du mouvement « Sénégal sunu yitté ».
Défaillance de communication gouvernementale…
Il compte aussi se rendre dans les lieux de culte pour, non seulement poursuivre sa mission de sensibilisation, mais aussi les doter de désinfectants et de masques.
« Je pense que cette seconde vague devrait pousser tout le monde à être beaucoup plus vigilent. Parce que ça fait des ravages, présentement. Nous sommes à presque 500 est quelque morts. Il nous encore davantage sensibiliser parce que la plupart des populations ne croient pas en l’existence de cette maladie. On parle beaucoup de défaillance de communication gouvernementale mais comme je le dis, il faut que nous politiques essayons de revoir notre position. Parce qu’il y a un manque de confiance entre citoyens et politique. La parole politique ne pèse plus rien sur les populations« , regrette M. Fall. Sur ce, il se réjouit du rôle de nos religieux qui se sont beaucoup investis sur la sensibilisation.
Rapport de confiance…
« On ne peut pas comprendre que le Président de la République décrète un couvre-feu et que les jeunes sortent pour décrier ces mesures« , ce qui, selon lui montre que les populations ne croient plus aux politiques. « Et ça c’est dangereux. Ils tirent leur légitimité de la population… On parle de défaillance de communication gouvernementale mais je pense que c’est un problème de confiance entre ceux qui dirigent et les populations. Et je pense qu’il faut activer d’autre leviers pour communiquer. Et les signales donnés par Touba et Tivaouane nous rassurent« , renchérit-il.