À la veille des élections législatives, Thierno Alassane Sall, représentant de la coalition Senegaal Késé, dénonce l’inaction de l’État face aux violences électorales.
TAS rappelle que le Président Diomaye avait préalablement averti les coalitions contre toute escalade, avertissement resté sans suite lorsque des attaques, dont des cocktails Molotov contre des sièges de campagne et des appels à l’armement, n’ont pas été suivies de sanctions.
L’ancien ministre souligne que l’escalade était prévisible, avec les récentes violences ciblant le cortège du Premier ministre et les affrontements tragiques de Saint-Louis. Selon lui, le Premier ministre, au lieu de s’élever au-dessus des hostilités, a lui-même attisé les tensions en encourageant des actions punitives, une posture, selon Sall, qui revient à « endosser l’uniforme de chef de milice ».
Ce climat alarmant, avec des appels à la vengeance émanant de hauts responsables, crée un précédent dangereux pour le pays.
Thierno Alassane Sall appelle les deux chefs de l’exécutif à faire preuve de responsabilité et à placer l’intérêt national au-dessus de leurs querelles, insistant sur les risques d’une crise politique ajoutée à la crise économique et sociale que le pays traverse.