Violence mortelle sur des enfants: l'Unicef tire la sonnette d'alarme au Sénégal

L’UNICEF a exprimé sa vive condamnation suite à la mort d’un garçon de 8 ans à Koungheul, victime de violences physiques. Un drame qui fait écho à celui survenu un mois plus tôt à Diourbel, où un enfant talibé de 15 ans est décédé après avoir subi des agressions physiques et sexuelles. L’organisation internationale a adressé ses « sincères condoléances aux familles des victimes ».

Ces événements illustrent une réalité persistante : « trop d’enfants au Sénégal vivent et meurent dans la violence », souligne l’UNICEF. Chaque année, des filles et des garçons sont victimes d’abus dans des lieux censés les protéger et les éduquer. Alors que le Sénégal a ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant depuis 35 ans, de nombreux enfants restent exposés à la maltraitance, la peur et l’abandon. L’UNICEF insiste sur « l’application des lois existantes » pour garantir leur protection.

Dans le cadre de la Stratégie Nationale de Protection de l’Enfant, l’UNICEF collabore avec les autorités pour soutenir les mécanismes de signalement et assurer un suivi des cas, offrir un appui psychosocial et juridique aux enfants victimes et renforcer les dispositifs de protection.

« Parce que grandir en sécurité est un droit, pas un privilège », conclut l’UNICEF, rappelant que chaque enfant a droit à la protection.

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