Viols à Touba : ‘Il nous ordonnait d’aller nous laver » Témoignages glaçants de présumées victimes (Vidéo)

L’affaire ébranle profondément le Sénégal : un maître coranique est soupçonné d’avoir violé 27 filles mineures à Touba. Le suspect, Serigne Khadim Mbacké, reste introuvable, alors que les victimes et leurs parents réclament justice. Les autorités religieuses et l’Etat sont appelés à agir face à ces crimes présumés pour assurer que l’impunité ne prévaut pas.
Touba, ville sainte de la confrérie mouride, est sous le choc. Plus précisément, c’est le quartier de Santhiane, niché au cœur de la ville, qui vit des jours sombres. La paix y est rompue, remplacée par un sentiment de deuil et de méfiance. La raison ? Serigne Khadim Mbacké, un maître coranique respecté, est accusé d’avoir violé 27 de ses élèves mineures. Une accusation grave qui a éclaté quelques jours avant le début du Ramadan 2023.
Plusieurs jeunes filles, présumées victimes de ce Mbacké-Mbacké, ont témoigné devant le micro à visage caché. Leurs témoignages sont particulièrement bouleversants. L’une d’elles raconte la méthodologie employée par ce maître coranique : « Il nous donnait du ‘laakh’, ensuite il nous demandait d’aller nous laver avec une sorte de potion magique. Quand on revenait, il faisait ce qu’il voulait de nous. »
Chacune des jeunes filles a raconté la même histoire, le même modus operandi. Il semble que cet individu ait eu l’occasion de peaufiner sa méthode à de nombreuses reprises, et qu’elle ait malheureusement été efficace. Il exerçait une domination et une supériorité sur les jeunes filles à tel point qu’elles se conformaient à ses demandes sans hésiter. Certaines victimes ont même indiqué qu’il les menaçait, renforçant leur sentiment d’insécurité et d’impuissance.
« Nous avions peur de parler, de révéler ce qui se passait. Nous pensions que si nous parlions, nous mettrions notre vie en danger, » a déclaré l’une d’elles, la voix tremblante d’émotion.
« Il a ôté à nos filles ce qu’elles avaient de plus précieux » exprime, impuissant, un parent d’élève chez nos confrère de Emedia. L’incertitude règne alors que Mbacké reste introuvable, malgré les dépositions des victimes présumées et les rencontres avec les autorités religieuses. La frustration et la colère sont palpables. Certains parents estiment que si le suspect n’était pas issu de la famille Mbacké, la justice aurait déjà agi.
La découverte de ces actes présumés s’est faite par une des victimes qui a refusé de retourner à son daara (école coranique). La jeune fille s’est confiée à sa grande sœur, révélant que Mbacké entretenait des rapports sexuels avec elle et d’autres élèves. D’autres filles ont alors partagé des histoires similaires, affirmant avoir été victimes de viols et d’attouchements.
« Si je croise Serigne Khadim, je pourrais même le tuer » confie Pape Mbengue, parent d’une des victimes présumées. L’émotion est forte, et la quête de justice devient de plus en plus urgente. Les parents des victimes veulent que leurs enfants reçoivent un suivi psychologique, étant donné l’ampleur du traumatisme subi.
Au-delà du soutien psychologique, les parents des victimes et la communauté locale appellent à l’action. Ils demandent à l’Etat et aux organisations de défense des droits de la femme de s’impliquer activement dans l’affaire. Une telle implication serait une démonstration claire que de tels actes ne seront pas tolérés, que l’impunité ne prévaudra pas et que la justice sera servie.
Des voix s’élèvent aussi pour remettre en question le système éducatif des daaras, qui souvent opèrent en marge de la surveillance et du contrôle de l’État. La tragédie actuelle révèle un problème profondément enraciné dans le système d’éducation coranique traditionnel. Les daaras, bien qu’ayant un rôle crucial dans l’enseignement de l’Islam, doivent également veiller à assurer la sécurité et le bien-être de leurs élèves.
Les autorités religieuses de la confrérie mouride ont été contactées et sont sous pression pour agir. « Nous ne pouvons pas tolérer que de tels actes soient commis au sein de nos daaras. Nous nous engageons à collaborer avec la police et la justice pour que ce crime ne reste pas impuni », a déclaré un porte-parole de la confrérie.
J’aimerai bien que tu m’explique ce que ça vaut dire « deuk bou sell»
Castrez le.
Yenn gayyi di khalat lou niaw thi Touba ma wakhlen nelen ni Touba mom Deuk Bou sell wayyé nak ay nit niofa deuk té ay nit fouñou nek nga guiss thi ñou duoub guiss thi ñou dioubadi .
PÉDOPHILIE À TOUBA
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