Après le coup de force de l’armée au Zimbabwe, l’Union africaine exhorte les militaires à « se soumettre à la légalité constitutionnelle ». De son côté, l’Union européenne appelle au « dialogue » en vue d’une « résolution pacifique ».
Après le coupe de force de l’armée du Zimbabwe, à l’issue duquel le président Robert Mugabe a été placé en résidence surveillée, la communauté internationale multiplie les appels au respect de l’ordre constitutionnel.
En première ligne : l’Union africaine, dont la commission exécutive se refuse, à l’heure actuelle, de parler d’un putsch. « Nous, en tant qu’Union africaine, nous sommes contre tout changement de pouvoir anticonstitutionnel, nous avons des informations selon lesquelles Robert Mugabe et sa famille sont sains et saufs, a indiqué mercredi Moussa Faki Mahamat, le président de la commission, au micro de France 24. En l’état actuel, le président zimbabwéen est toujours président du Zimbabwe, donc je ne pense pas que ce soit un coup d’État. »
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