(Vidéo) La colère de Claudy Siar: « Nous ne pouvons plus être les nègres de tout le monde (…) »

Les réactions continuent après les déclarations du président Tunisien, Kais Saied qui a prôné mardi dernier des «mesures urgentes» contre l’immigration clandestine d’Africains subsahariens dans son pays, affirmant que leur présence était source de «violence et de crimes». Caudy Siar a fustigé ces déclarations avant de s’en prendre aux pays occidentaux et aux Nations Unis.

« Partout où les noirs sont à travers la planète, nous subissons la discrimination, le racisme, la relégation, l’invisibilisation médiation et là je pense en particulier à la France. Nous sommes les nègres de tout le monde. Nous subissons les violences policières, nous subissons les délits de justice et même lorsque les preuves nous sont favorables, lorsqu’elles sont flagrantes. Nous sommes les nègres de tout le monde. Les déclarations du président Tunisien en atteste une fois de plus des déclarations soutenues par quelques polémistes politiciens français adeptes du grand remplacement. Pour ces gens, nous ne sommes rien », a-t-il regretté dans cette vidéo publiée sur Twitter.

Le journaliste, animateur de radio et de télévision français de se demander: « quel est le pays d’Afrique qui a un siège permanent au conseil de sécurité de l’ONU? Aucun. Les pays d’Afrique n’intéressent les puissances occidentales que pour leurs sous-sol qui regorgent de matières premières ou alors pour leurs votes lorsque les Nations occidentales souhaitent mener ou une action punitive ou en tout cas isoler un pays qui souhaite affirmer son leadership. Là les Nations occidentales qui sont à l’origine de ces nations unies ont besoin du vote des africains ».

De son avis, les Nations Unies représentent une grande tricherie. Alors, poursuit-il, « normalement les Etats africains devraient dire nous on arrête de jouer, nous sortons de ces instances. Ce qui ne veut pas dire que nous coupons tout lien commercial mais nous ne pouvons plus être les nègres de tout le monde. Et l’Afrique peut s’organiser pour créer des instances. (…) Vous ne pouvez pas participer à une organisation qui, en réalité, ne sert qu’à asseoir un peu plus le pouvoir de l’occident. Vous ne pouvez pas continuer à accepter sciemment, consciemment d’être les nègres de tout le monde ».

6 COMMENTAIRES
  • Makhou

    Aussi simple que des declarations.Attaquons les dans nos pays .Ils sont partout chez nous et sont traites comme des rois .S ils attaquent les noirs ;que tous les pays noirs attaquent leurs compatriotes et leurs biens.C est l heure de oeil pour oeil ; dent pour dent point barre.Rien d autre.

  • moussa balde

    les pensees sont differentes sinon moi je crois que la premiere chose a savoir c’est comment vivent ces emmigres subsahariens en Tunisie et quel comportement ont ils la bas? Ensuite viennent les condamnations pour propos recistes. Nous Noirs nous seront toujours traiter de telles sortes parceque nous sont enemies de nous meme. Plus que l’afrique a une richesse plus qu’elle a des problemes.un pays africain est en paix quand il est pauvre. les autorites qui devaient gerer les biens de l’afrique,s’entretuent parceque chacun veut en s’encaparer pour lui et sa famille. ca fait mal mais on constate la pauvrete est mieux pour l’afrique parceque la on va vivre en paix.

  • Makhou

    Tout ce qui arrive à l’homme noir est du à la façon dont les leaders africains. De par leur attitude, personne ne nous respecte. Le jour où nos dirigeants penseront à développer nos pays, le rendre changera

  • kali

    Claudy siar dans ce cas reviens travailler dans les radios africaines les joueurs reviennent jouer dans les clubs africains…. on veut tellement se victimiser qu’on devient des victimes. je suis contre les discours racistes, mais nous noirs aussi proferont des discours racistes envers les blancs. que veut dire khonk nope ou bien de dire les blancs restaient chez vous nous n’avons pas besoin de vous….. arrêtons wayyyy

  • saliou

    Il faut se ressaisir y’a pas de problème.

  • saliou

    Il faut grandir en maturité. Non à la violence.

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