Mercredi, à Caracas, lors de l’inauguration d’un mémorial commémorant le 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale dans le Pacifique, le président vénézuélien Nicolas Maduro a dénoncé une nouvelle attaque de « l’impérialisme » contre son pays. Il a assuré que le Venezuela « tiendrait bon » face à ces menaces, notamment le déploiement de navires de guerre américains au large des côtes vénézuéliennes.
« Aujourd’hui, l’impérialisme lance une nouvelle attaque. Ce n’est ni la première ni la dernière attaque, ce n’est qu’une attaque de plus, et le Venezuela tient bon », a déclaré Nicolas Maduro, critiquant la posture des États-Unis envers son pays. « Je vous le dis : le Venezuela continuera de tenir, avec sang-froid, détermination et une foi inébranlable en la victoire et en la paix. »
Le président vénézuélien a réaffirmé l’attachement de son pays à la paix, tout en prévenant : « Nous sommes de bonnes personnes, pacifiques, mais sachez que lorsque nos terres, notre histoire et nos droits sont violés, nous devenons des guerriers impitoyables. Cette terre appartient aux Vénézuéliens, aux hommes et aux femmes vénézuéliens, et aucun traître ni empire ne peut toucher ou profaner les terres sacrées léguées par nos combattants de la liberté. »
Ces déclarations interviennent dans un contexte de tensions accrues entre l’administration Trump et Nicolas Maduro, suite au déploiement d’un groupe naval américain dans le sud des Caraïbes. Les États-Unis justifient cette présence par la lutte contre les cartels criminels et le trafic de drogue. Ce déploiement fait suite à l’augmentation à 50 millions de dollars de la prime offerte pour toute information menant à l’arrestation de Nicolas Maduro, selon l’agence Anadolu.