Universités sénégalaises et la honte qui se répète tous les ans : L’Etat, au banc des accusés !

Chaque année, depuis les indépendances, l’école sénégalaise traverse des crises, toujours en flèche montante, qui sont liées à plusieurs formes de problèmes où l’argent reste le nerf principal de la guerre.

Si ce ne sont les enseignants qui sont dans les rues pour des raisons administratives ou pécuniaires, ce sont les potaches qui occupent, pierres en mains, artères et vaisseaux qui entourent leurs conservatoires.

Aujourd’hui encore, mercredi 09 décembre 2020, à quelques dates des fêtes de fin d’année, à la plus grande université du pays, les étudiants en furie, sont massivement sortis réclamer ce qu’ils appellent un droit, leurs bourses, déchirant des panneaux publicitaires, bouchant les artères et abîmant des ambulances.

C’est là le manifeste, pour la énième fois, d’une situation désastreuse que fâcheusement, traverse notre pays à pas assurés dans un siècle où les pays du monde concourent à la production de sommités scientifiques, de champions économiques et d’universitaires de haut niveau formés à bonne école.

L’école reste, pour les pays qui l’ont compris, un lieu où tous apprenants, parce qu’épanouis, trouvent les racines d’un avenir meilleur qui promet plus qu’il ne menace. La problématique des bourses est une situation de honte au travers de laquelle notre pays doit passer. Il ne doit plus jamais se poser ces problèmes et des mécanismes innovants, mieux réfléchis, doivent être mis en œuvre.

L’Etat qui semble incapable de mettre en place un système simple et adéquat pour un paiement à temps réel des bourses pourrait convoquer une assise des universités où la question liée aux bourses sera entièrement tranchée afin de trouver la solution magique qui permettra de mettre fin à ce mal qui dure depuis l’indépendance du pays.

Un étudiant qui a faim et hanté par le besoin de se rendre propre face aux multiples autres appétences naturelles peut faire des choses qui n’honorent pas son statut, mais il faut le comprendre, car l’être submergé de besoins naturels, n’a point d’ouïe.

Il faut en finir avec ce problème de retard de paiement des bourses et le seul responsable face aux multiples conséquences liées à ses mouvements de colère estudiantine, c’est sans nul doute l’Etat du Sénégal.

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