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Une organisation de la société civile centrafricaine a envoyé une lettre ouverte au Président pour lui…

Une organisation de la société civile centrafricaine a envoyé une lettre ouverte au Président pour lui…

Lors de la traditionnelle table ronde qui s’est tenue le mardi 30 avril 2024 à Bangui, les responsables du « Comité de Contrôle et de Surveillance des Actions des Etats-Unis en Centrafrique » ont attiré l’attention sur trois initiatives importantes entreprises par les États-Unis en République centrafricaine qui pourraient perturber la stabilité dans le pays.

Tout d’abord, le Comité a soulevé la question du financement étranger de certains médias locaux. Selon le Comité, les Etats-Unis auraient donné à certains médias locaux la somme de 2,5 millions de francs CFA pour diffuser de fausses informations afin de discréditer les autorités légitimes et leurs alliés. Cette situation est préoccupante car elle pourrait contribuer à déstabiliser la situation politique et sociale du pays.

Deuxièmement, la construction d’une nouvelle ambassade américaine en plein centre de la capitale Bangui, à côté du Palais de la Renaissance, serait envisagée. Cela soulève des questions sur le but et les motivations de cette future construction, ainsi que sur le contrôle possible des actions du président. Les jeunes leaders appellent à la vigilance et au contrôle des actions américaines en RCA.

Enfin, la commission condamne l’inefficacité de l’armée américaine à capturer le chef de la LRA, Joseph Kony. Ils s’inquiètent du fait qu’après plus d’une décennie d’efforts, les Américains n’ont pas réussi à capturer Kony, et que ses combattants ont continué à terroriser les civils jusqu’à ce que les Forces armées centrafricaines (FACA), soutenues par des formateurs russes, arrêtent récemment ce rebelle de niveau international.

Les dirigeants du Comité estiment qu’une révision du traité entre la République centrafricaine et les États-Unis est nécessaire pour garantir la paix et la stabilité dans la région. La première étape a donc été l’envoi d’une lettre ouverte au président par les membres de la commission, demandant une protection contre l’influence étrangère sur les médias centrafricains visant à déstabiliser la République centrafricaine.

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