Un tournant crucial pour la souveraineté alimentaire au Sénégal : l’APIX soutient les entreprises agricoles

Un tournant crucial pour la souveraineté alimentaire au Sénégal : l’APIX soutient les entreprises agricoles

Le directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), Bakary Séga Bathily, s’engage à accompagner toute entreprise conforme au Code de l’investissement. Lors d’une visite dans les exploitations agricoles de Minam Export à Pout, région de Thiès, il a souligné l’importance de ce cadre législatif pour obtenir l’appui de l’APIX.

À Pout, vendredi 16 août 2024, Bakary Séga Bathily a insisté sur la nécessité pour les entreprises de respecter le Code des investissements afin de bénéficier du soutien de l’APIX. Il a partagé les nouvelles orientations du président Bassirou Diomaye Faye en matière de politique agricole, visant la souveraineté alimentaire, qui encourage la production et la consommation locales.

À l’issue de la visite, Bakary Séga Bathily a assuré au promoteur de Minam Export, Serigne Cheikh Awa Balla Mbacké, le soutien inconditionnel de l’APIX. En mettant en avant les Zones économiques spéciales comme opportunité pour les opérateurs privés, il a précisé que ces zones aident à lever les obstacles liés à la transformation des produits agricoles, une perspective cruciale pour atteindre les objectifs de souveraineté alimentaire.

De son côté, Serigne Cheikh Awa Balla Mbacké a exprimé son espoir que Minam Export puisse servir de levier pour les nouvelles autorités afin de promouvoir la souveraineté alimentaire. Par ailleurs, tout en se félicitant de la visite de Bakary Séga Bathily, il a noté un ralentissement dans l’accompagnement offert par l’APIX ces dernières années, désormais plus orienté vers les grands travaux. Il espère que l’arrivée du nouveau directeur général corrigera cette tendance.

Concernant la production de blé, Serigne Cheikh Awa Balla Mbacké a mentionné avoir déjà réussi en 2001, mais que des problèmes de stockage avaient endommagé une grande partie de la récolte. Il a ajouté qu’une usine de transformation permettrait de traiter la pomme de terre, l’oignon et d’autres produits, insistant sur le projet de chambre froide de 154 hectares, estimé à 5 milliards de francs CFA, pour faciliter ce processus.

Ces initiatives s’inscrivent dans un cadre plus large visant à soutenir les exploitants agricoles et « nos champions nationaux » pour atteindre la vision des nouvelles autorités concernant la souveraineté alimentaire.

1 COMMENTAIRES
  • Lamine Diop

    C’est facile de saupoudrer avec des mots.
    Les mêmes mots depuis l’indépendance.
    Soyez beaucoup plus critiques
    avec vos articles.
    C’est comme si cet article a été écrit par l’Apix et mis en ligne.

    La rigueur exige que vous faites l’historique, les enjeux, les faiblesses, le bien fondé des objectifs, etc… et surtout pourquoi cela n’a jamais marché jusqu’à présent et qu’est ce qui est si différent cette fois-ci pour que l’on nous parle d’une autosuffisance désormais à portée de main.

    A nos nouveaux dirigeants, arrêter l’utilisation des mots pompeux qui sonnent creux.
    Les bureaux d’études seuls ne peuvent nous sortir de la dépendance à l’importation en masse de denrées alimentaires.
    Le Sénégal a besoin d’une réforme agraire en profondeur.
    Les zones agricoles ne boivent plus faire l’objet de morcellement à usage d’habitation et doivent être protégées par la constitution.
    Avec cette sécurisation pérenne des terres on peut alors parler de grands projets d’irrigation.
    L’assemblée Nationale devra veiller à ce qu’aucune entité ne puisse importer de denrées alimentaires que si la production locale n’a pas été écoulée.
    Ce contrôle doit nécessairement être enlevé des mains du ministère du commerce.

    Il faut voir grand et arrêter de nous bassiner avec des mots et concepts réchauffés depuis 1960.

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