Un obus désamorcé par la BIP sur la corniche-Ouest…

Plus de peur que de mal. Les faits se sont déroulés hier, sur la Corniche-Ouest, à hauteur du parcours sportif, près de l’Université Cheikh Anta Diop. En effet, la Brigade d’intervention polyvalente (Bip) en collaboration avec les éléments du Commissariat de Point-E, auraient empêché l’explosion d’un obus découvert sur les lieux, renseigne un communique de la Direction des relations publique de l’armée (Dirpa), relayé par l’Obs. Un appareil qui serait refoulé par la mer. 

« Certains qui s’entraînaient au trot, ont vite changé de tempo, adoptant le sprint. D’autres, véhiculés, ont vidé les lieux« , décrit le journal l’Observateur. Et selon toujours nos confrères, c’est un artiste qui a alerté les limiers. Sur place, c’était la psychose, suite à la découverte de l’engin explosif, vers les coups 18 heures. La rumeur s’est propagée comme une traînée de poudre et avant l’arrivée de force de l’ordre, la foule avait envahi les lieux.

Par la suite, des éléments de la Bip, spécialistes d’engins explosifs, arborant des moyens technologiques de pointes sont ensuite venus en renfort. Les lieux seront, par la suite, classés « zone de manœuvre délicat« . La circulation des véhicules et des personnes immédiatement stoppée, comme si Dakar faisait face à une tentative d’attentat terroriste.

C’était en fait un obus qui date de la seconde guerre mondiale, long d’un mètre, il fait 70 centimètres de diamètre, pour un poids de 400 kilogrammes. Et malgré sa technologie désuète, une mauvaise manipulation pouvait créer une explosion qui ferait d’énormes dégâts dans un important rayon, renseigne toujours nos confrères. Il n’a fallut que 30 minutes aux éléments de la BIP pour faire exploser la tête de l’obus avant de placer, en lieu sûr, le corps de l’engin.

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